Chères lectrices, chers lecteurs,
Le 12 avril dernier sur TF1, Emmanuel Macron promettait d'être « au rendez-vous » et de « changer les choses ». Trois jours plus tard, il évoquait la création d'un « cinquième risque » couvert par la Sécurité Sociale. Enfin, le 13 juin dernier, le Président de la République renouvelait l'essai devant la Mutualité Française à Montpellier, en annonçant le vote d'une loi sur le financement de la dépendance avant la fin de l'année 2019.
Les plus hautes sphères de l'État auraient-elles enfin pris la mesure de l'enjeu lié au chantier de la perte d'autonomie et des moyens qui lui sont alloués ? C'est du moins ce que veulent croire les associations, malgré une certaine retenue. Car de son côté, fin mai, Agnès Buzyn présentait sa feuille de route « Grand Âge et Autonomie ». Un document accueilli en demi-teinte par les professionnels, évoquant des solutions d'urgence partielles et un manque d'ambition sur le long terme.
Ces annonces ont du moins le mérite de mettre la question du grand âge au coeur du débat, dans une société où le vieillissement est globalement perçu de manière négative et où les métiers liés à sa prise en charge ont tendance à être déconsidérés. Aujourd'hui, il n'est pas absurde d'assurer qu'il en faut de la passion pour exercer en tant qu'aide-soignante ou même directeur d'EHPAD. C'est d'ailleurs à ces derniers, peut-être à vous qui nous lisez, que nous avons souhaité nous intéresser au travers du dossier de ce douzième numéro d'Ehpadia.
Pour ce faire, nous avons laissé la parole à plusieurs directrices et directeurs de structures publiques, associatives ou privées afin qu'ils nous donnent leur vision d'une profession qui confine parfois au sacerdoce. Ils évoquent entre ces pages leurs attentes, leurs difficultés et distillent çà et là quelques conseils. En parallèle, nous avons interrogé les présidents de la FNADEPA et de l'AD-PA, afin de comprendre les évolutions qui traversent le métier qu'ils défendent.
Pour le reste, je vous laisse le soin de la découverte et vous souhaite un bel été !
Anaïs Guilbaud
Le 12 avril dernier sur TF1, Emmanuel Macron promettait d'être « au rendez-vous » et de « changer les choses ». Trois jours plus tard, il évoquait la création d'un « cinquième risque » couvert par la Sécurité Sociale. Enfin, le 13 juin dernier, le Président de la République renouvelait l'essai devant la Mutualité Française à Montpellier, en annonçant le vote d'une loi sur le financement de la dépendance avant la fin de l'année 2019.
Les plus hautes sphères de l'État auraient-elles enfin pris la mesure de l'enjeu lié au chantier de la perte d'autonomie et des moyens qui lui sont alloués ? C'est du moins ce que veulent croire les associations, malgré une certaine retenue. Car de son côté, fin mai, Agnès Buzyn présentait sa feuille de route « Grand Âge et Autonomie ». Un document accueilli en demi-teinte par les professionnels, évoquant des solutions d'urgence partielles et un manque d'ambition sur le long terme.
Ces annonces ont du moins le mérite de mettre la question du grand âge au coeur du débat, dans une société où le vieillissement est globalement perçu de manière négative et où les métiers liés à sa prise en charge ont tendance à être déconsidérés. Aujourd'hui, il n'est pas absurde d'assurer qu'il en faut de la passion pour exercer en tant qu'aide-soignante ou même directeur d'EHPAD. C'est d'ailleurs à ces derniers, peut-être à vous qui nous lisez, que nous avons souhaité nous intéresser au travers du dossier de ce douzième numéro d'Ehpadia.
Pour ce faire, nous avons laissé la parole à plusieurs directrices et directeurs de structures publiques, associatives ou privées afin qu'ils nous donnent leur vision d'une profession qui confine parfois au sacerdoce. Ils évoquent entre ces pages leurs attentes, leurs difficultés et distillent çà et là quelques conseils. En parallèle, nous avons interrogé les présidents de la FNADEPA et de l'AD-PA, afin de comprendre les évolutions qui traversent le métier qu'ils défendent.
Pour le reste, je vous laisse le soin de la découverte et vous souhaite un bel été !
Anaïs Guilbaud