Dans quel contexte Sirus Plateforme Santé a-t-elle vu le jour ?
Jean-Marc Issart : Tout commence en avril 2016 : dans son rapport relatif aux dépenses des transports sanitaires, l’IGAS a notamment appelé à une meilleure coordination des demandes de transport émises par les établissements de santé, ce qui a ouvert la voie aux plateformes de régulation. Encore faut-il que ces solutions bénéficient à tous, établissements de santé, organismes payeurs et transporteurs. C’est justement ce à quoi s’est attelé SPS, qui propose aujourd’hui la seule solution de régulation des transports hospitaliers qui soit entièrement gratuite pour les établissements sanitaires et médico-sociaux.En parallèle, elle assure un modèle économique viable et équitable pour les transporteurs, permettant à chacun d’être convenablement servi. Tout le monde y gagne !
Jean-Marc Issart : Tout commence en avril 2016 : dans son rapport relatif aux dépenses des transports sanitaires, l’IGAS a notamment appelé à une meilleure coordination des demandes de transport émises par les établissements de santé, ce qui a ouvert la voie aux plateformes de régulation. Encore faut-il que ces solutions bénéficient à tous, établissements de santé, organismes payeurs et transporteurs. C’est justement ce à quoi s’est attelé SPS, qui propose aujourd’hui la seule solution de régulation des transports hospitaliers qui soit entièrement gratuite pour les établissements sanitaires et médico-sociaux.En parallèle, elle assure un modèle économique viable et équitable pour les transporteurs, permettant à chacun d’être convenablement servi. Tout le monde y gagne !
En quoi consiste plus précisément l’approche retenue par SPS ?
Jean-Marc Issart : Elle se démarque notamment par son modèle actionnarial composé à 75% de transporteurs sanitaires, son modèle organisationnel agile et surtout, son modèle économique basé sur le paiement à l’usage et intégralement financé par les transporteurs. Il n’est en effet aucunement question de creuser un peu plus le déficit de notre système de santé. Il n’y a d’ailleurs aucun coût caché pour les établissements de soins : tout est 100% gratuit, accès à la plateforme, formation des utilisateurs, maintenance et mises à jour.
Concrètement, comment fonctionne la plateforme de régulation ?
Jean-Marc Issart : Nos équipes intègrent, dans un premier temps, le fichier des résidents dans l’interface Web dédiée à l’établissement, qui peut d’ailleurs désigner les transporteurs qu’il souhaite privilégier. Lorsqu’une demande de transport est ensuite émise, l’ordre de mission est automatiquement transmis par SPS aux transporteurs adhérents selon huit critères de routage, dont le poids économique de chacun pour une distribution plus équitable. Toute demande acceptée est remontée dans le logiciel afin d’assurer la traçabilité des opérations. L’ensemble se fait, naturellement, dans le strict respect des dispositions du RGPD.
Quid des transporteurs non adhérents à SPS ?
Jean-Marc Issart : Pour respecter le libre choix des patients, notre base de données référence tous les transporteurs conventionnés de France, y compris les non adhérents. Dans ce cas précis, le soignant est informé que la demande doit s’effectuer par une autre voie – par exemple le téléphone. Cette information est elle aussi tracée dans le système pour une gestion des flux plus transparente. En tout état de cause, SPS se positionne comme une solution véritablement unique sur le marché : elle participe à l’atteinte des objectifs d’efficience des établissements de santé, elle minimise les coûts pour les organismes payeurs en favorisant autant que possible le transport partagé, et elle garantit une distribution équitable des courses pour les transporteurs conventionnés opérant sur le territoire national.
Par Joyce Raymond. Article paru dans Ehpadia #19 (avril 2020).
Jean-Marc Issart : Elle se démarque notamment par son modèle actionnarial composé à 75% de transporteurs sanitaires, son modèle organisationnel agile et surtout, son modèle économique basé sur le paiement à l’usage et intégralement financé par les transporteurs. Il n’est en effet aucunement question de creuser un peu plus le déficit de notre système de santé. Il n’y a d’ailleurs aucun coût caché pour les établissements de soins : tout est 100% gratuit, accès à la plateforme, formation des utilisateurs, maintenance et mises à jour.
Concrètement, comment fonctionne la plateforme de régulation ?
Jean-Marc Issart : Nos équipes intègrent, dans un premier temps, le fichier des résidents dans l’interface Web dédiée à l’établissement, qui peut d’ailleurs désigner les transporteurs qu’il souhaite privilégier. Lorsqu’une demande de transport est ensuite émise, l’ordre de mission est automatiquement transmis par SPS aux transporteurs adhérents selon huit critères de routage, dont le poids économique de chacun pour une distribution plus équitable. Toute demande acceptée est remontée dans le logiciel afin d’assurer la traçabilité des opérations. L’ensemble se fait, naturellement, dans le strict respect des dispositions du RGPD.
Quid des transporteurs non adhérents à SPS ?
Jean-Marc Issart : Pour respecter le libre choix des patients, notre base de données référence tous les transporteurs conventionnés de France, y compris les non adhérents. Dans ce cas précis, le soignant est informé que la demande doit s’effectuer par une autre voie – par exemple le téléphone. Cette information est elle aussi tracée dans le système pour une gestion des flux plus transparente. En tout état de cause, SPS se positionne comme une solution véritablement unique sur le marché : elle participe à l’atteinte des objectifs d’efficience des établissements de santé, elle minimise les coûts pour les organismes payeurs en favorisant autant que possible le transport partagé, et elle garantit une distribution équitable des courses pour les transporteurs conventionnés opérant sur le territoire national.
Par Joyce Raymond. Article paru dans Ehpadia #19 (avril 2020).