C’est un rendez-vous devenu incontournable. Depuis son lancement en 2020, le concours de peinture organisé par Retraite Plus a parcouru un long chemin et révélé dans son sillage, de remarquables talents artistiques. Des talents originaires de France mais aussi d’autres pays européens, membres de la Francophonie. Ainsi, sur les 300 établissements ayant participé à la cinquième édition de ce concours, 10% sont implantés en Belgique et 5% en Suisse. Une mobilisation en hausse qui reflète l’intérêt, l’enthousiasme mais aussi la sensibilité que les personnes âgées et les équipes professionnelles éprouvent envers l’art.
Dans l’Hexagone, c’est la région Ile-de-France qui enregistre le taux de participation le plus important avec 13.8% d’établissements concernés, suivie de près par la région Nouvelle-Aquitaine (12.4%) et par la région Provence Alpes Côte d’Azur (11%).
Quand la passion défie les années
Le concours est ouvert à tous les seniors résidant en établissement (EHPAD, résidence services, résidence autonomie) ou chez eux, dans le cadre d’un maintien à domicile. Cette année, ils ont été plus de 1200 à répondre à l’appel du pinceau. Débutants, confirmés, passionnés ou simplement curieux, les candidats ont produit des oeuvres originales, touchantes et captivantes qui ont émerveillé José Boublil, Président de l’organisme de Retraite Plus : « Plus que le niveau technique, c’est l’émotion suscitée par ces tableaux qui a marqué notre jury, explique-t-il. En dépit de leurs capacités parfois limitées, les participants ont accepté de relever le défi de ce concours et ont réussi à produire des œuvres admirables. »
Ces artistes au talent indéniable, ont en moyenne entre 85 et 94 ans mais l’on compte également près de 150 candidats ayant entre 95 et 100 ans. Huit de nos participants ont plus de 100 ans et notre doyenne a atteint l’âge de 105 ans ! Malgré leur âge avancé, tous ont relevé le défi avec sérieux et enthousiasme. La preuve : près de 40% des lauréats ont plus de 90 ans ! Une détermination qui force le respect et l’admiration.
Ces artistes au talent indéniable, ont en moyenne entre 85 et 94 ans mais l’on compte également près de 150 candidats ayant entre 95 et 100 ans. Huit de nos participants ont plus de 100 ans et notre doyenne a atteint l’âge de 105 ans ! Malgré leur âge avancé, tous ont relevé le défi avec sérieux et enthousiasme. La preuve : près de 40% des lauréats ont plus de 90 ans ! Une détermination qui force le respect et l’admiration.
Et les gagnants sont...
Cette année, le jury a eu fort à faire face à la qualité et à la diversité des réalisations. Après des délibérations minutieuses, les lauréats ont été désignés. Voici donc les résultats du concours “La fête de la peinture”, édition 2024.
1er prix - Mr André Akimoff
Le premier prix a été décerné à Mr André Akimoff, 84 ans, de la résidence “La perle de Nacre” à la Tremblade en Charente-Maritime. Né à Paris le 18 septembre 1940 d’un père immigré russe exilé par la révolution et d’une mère bretonne Bigoudène, André présente dès l’enfance, un véritable attrait pour l’art. Au sortir de la seconde guerre mondiale, il dessine principalement des bâteaux et des avions s’affrontant lors de batailles aéronavales. Il lui arrive même de céder ses croquis à l’un de ses amis en échange de prêts d’albums de Tintin.
Sa vie professionnelle l’oblige à mettre sa passion de côté mais dès la retraite, la flamme se ravive. Il « butine » alors de stage en stage et affine sa maîtrise technique et sa sensibilité artistique. Des compétences qui lui ont permis de remporter haut la main ce concours de peinture.
Comme pour bon nombre d’artistes, la mer constitue une véritable source d’inspiration pour André : « Le thème proposé, la mer, est mon préféré, nous confie-t-il. C’est un sujet en perpétuel mouvement. Je l’admire autant en naviguant au gré du vent et des ciels modulant constamment la lumière, que depuis le rivage, en particulier des côtes soumises aux marées. Je peux rester de longs moments à contempler et étudier le mouvement et le déferlement des vagues, en particulier lors d’un beau coucher de soleil ! Ce tableau, réalisé aux pastels secs d’après mes nombreuses photos, a été un moment magique, une réussite rare où tout est en place. »
Un sentiment partagé par José Boublil qui a tenu a salué la maîtrise technique de l’artiste : « Pour moi, a-t-il déclaré, c’est impressionnant d’atteindre une telle perfection. »
1er prix - Mr André Akimoff
Le premier prix a été décerné à Mr André Akimoff, 84 ans, de la résidence “La perle de Nacre” à la Tremblade en Charente-Maritime. Né à Paris le 18 septembre 1940 d’un père immigré russe exilé par la révolution et d’une mère bretonne Bigoudène, André présente dès l’enfance, un véritable attrait pour l’art. Au sortir de la seconde guerre mondiale, il dessine principalement des bâteaux et des avions s’affrontant lors de batailles aéronavales. Il lui arrive même de céder ses croquis à l’un de ses amis en échange de prêts d’albums de Tintin.
Sa vie professionnelle l’oblige à mettre sa passion de côté mais dès la retraite, la flamme se ravive. Il « butine » alors de stage en stage et affine sa maîtrise technique et sa sensibilité artistique. Des compétences qui lui ont permis de remporter haut la main ce concours de peinture.
Comme pour bon nombre d’artistes, la mer constitue une véritable source d’inspiration pour André : « Le thème proposé, la mer, est mon préféré, nous confie-t-il. C’est un sujet en perpétuel mouvement. Je l’admire autant en naviguant au gré du vent et des ciels modulant constamment la lumière, que depuis le rivage, en particulier des côtes soumises aux marées. Je peux rester de longs moments à contempler et étudier le mouvement et le déferlement des vagues, en particulier lors d’un beau coucher de soleil ! Ce tableau, réalisé aux pastels secs d’après mes nombreuses photos, a été un moment magique, une réussite rare où tout est en place. »
Un sentiment partagé par José Boublil qui a tenu a salué la maîtrise technique de l’artiste : « Pour moi, a-t-il déclaré, c’est impressionnant d’atteindre une telle perfection. »
2ème prix - Mme Odette Grondin
Le deuxième prix de ce concours a été attribué à Mme Odette Grondin, 78 ans, qui réside elle aussi en Charente-Maritime au sein de la résidence médicalisée l’Aube à Saint-Cyr-du-Doret. Baptisé “Les racines de l’amour”, son tableau illustre le lien profond et indéfectible qui unit la mère à l’enfant. L’arbre-femme et le foetus attaché à ses racines mettent en parallèle le pouvoir nourricier de la nature et celui de la mère. Pour José Boublil, « il s’agit d’un tableau très complexe qui aurait sans doute sa place dans une exposition d’art surréaliste. »
Le deuxième prix de ce concours a été attribué à Mme Odette Grondin, 78 ans, qui réside elle aussi en Charente-Maritime au sein de la résidence médicalisée l’Aube à Saint-Cyr-du-Doret. Baptisé “Les racines de l’amour”, son tableau illustre le lien profond et indéfectible qui unit la mère à l’enfant. L’arbre-femme et le foetus attaché à ses racines mettent en parallèle le pouvoir nourricier de la nature et celui de la mère. Pour José Boublil, « il s’agit d’un tableau très complexe qui aurait sans doute sa place dans une exposition d’art surréaliste. »
3ème prix - Mme Marie-Claire Pujo
Le troisième prix de ce concours revient à Mme Marie-Claire Pujo, de la résidence seniors “Le soleil du Yet” à Saint Paul les Dax (40), en France.
Née à Casablanca le 16 juin 1938, Marie-Claire (qui se fait appeler Marion) est issue d’une famille d’artistes. Très active durant sa jeunesse, elle a tout d’abord été professeure des collèges au sein de classes d’enfants en difficulté. Elle a par la suite occupé la fonction d’adjointe à la culture à Saint Paul lès Dax et participé à la création de divers Festivals tels que les Floralies, Les Tempos du Monde ou encore le Festival des Abbayes. Femme engagé et militante, elle est également venue en aide aux demandeurs d’asile dans le cadre de son parcours politique. Depuis son départ en retraite, cette femme inspirante a retrouvé « son amour de jeunesse : la peinture. » Une activité qu’elle exerce aujourd’hui avec passion et ténacité en dépit des troubles de la vue et des tremblements dont elle souffre depuis son AVC.
Plus qu’un simple passe-temps, la peinture est aujourd’hui pour elle une véritable thérapie qui lui a permis « d’oublier ses peines » et d’affronter les différentes épreuves de la vie, notamment le décès de son mari et celui de sa fille.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marie-Claire a une véritable âme d’artiste grâce à laquelle elle parvient à « faire corps avec ses tableaux », à vivre les scènes dépeintes et à ressentir « les émotions des personnages mais aussi celles suscitées par les décors. »
Intitulé « L’Idolâtre », le tableau présenté illustre la relation particulière que le jeune enfant entretient avec sa mère, qu’il chérit et vénère pour sa beauté et pour l’amour qu’elle lui porte. Cette œuvre reflète les inspirations stylistiques de Marie-Claire qui avoue avoir un penchant pour l’art naïf et folklorique. Elle s’inspire notamment des pays de l’Est et plus particulièrement de l'Autriche où elle aimait se rendre plus jeune. Le personnage principal de son tableau porte d’ailleurs une sorte de Dirndl, la robe traditionnelle des femmes autrichiennes.
Le troisième prix de ce concours revient à Mme Marie-Claire Pujo, de la résidence seniors “Le soleil du Yet” à Saint Paul les Dax (40), en France.
Née à Casablanca le 16 juin 1938, Marie-Claire (qui se fait appeler Marion) est issue d’une famille d’artistes. Très active durant sa jeunesse, elle a tout d’abord été professeure des collèges au sein de classes d’enfants en difficulté. Elle a par la suite occupé la fonction d’adjointe à la culture à Saint Paul lès Dax et participé à la création de divers Festivals tels que les Floralies, Les Tempos du Monde ou encore le Festival des Abbayes. Femme engagé et militante, elle est également venue en aide aux demandeurs d’asile dans le cadre de son parcours politique. Depuis son départ en retraite, cette femme inspirante a retrouvé « son amour de jeunesse : la peinture. » Une activité qu’elle exerce aujourd’hui avec passion et ténacité en dépit des troubles de la vue et des tremblements dont elle souffre depuis son AVC.
Plus qu’un simple passe-temps, la peinture est aujourd’hui pour elle une véritable thérapie qui lui a permis « d’oublier ses peines » et d’affronter les différentes épreuves de la vie, notamment le décès de son mari et celui de sa fille.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Marie-Claire a une véritable âme d’artiste grâce à laquelle elle parvient à « faire corps avec ses tableaux », à vivre les scènes dépeintes et à ressentir « les émotions des personnages mais aussi celles suscitées par les décors. »
Intitulé « L’Idolâtre », le tableau présenté illustre la relation particulière que le jeune enfant entretient avec sa mère, qu’il chérit et vénère pour sa beauté et pour l’amour qu’elle lui porte. Cette œuvre reflète les inspirations stylistiques de Marie-Claire qui avoue avoir un penchant pour l’art naïf et folklorique. Elle s’inspire notamment des pays de l’Est et plus particulièrement de l'Autriche où elle aimait se rendre plus jeune. Le personnage principal de son tableau porte d’ailleurs une sorte de Dirndl, la robe traditionnelle des femmes autrichiennes.
Le président du jury nous confie avoir été profondément touché par le message véhiculé par ces deux lauréates : « On s’éloigne de l’infini de la mer pour laisser place à l’infini de l’amour maternel tantôt représenté par de profondes et puissantes racines, tantôt évoqué par le regard affectueux et tendre que se renvoient la mère et l’enfant. »
Un jury conquis par le talent des participants
Comme chaque année, le concours de peinture de Retraite Plus a réuni des talents venus de tous les horizons, exprimant leur créativité et leur passion à travers des œuvres uniques et touchantes. Pour départager ces artistes et désigner les lauréats de cette édition, un jury d'exception composé de trois professionnels a analysé avec minutie l’ensemble des œuvres présentées.
À la tête de ce jury, nous retrouvons M. José Boublil, président de l’organisme Retraite Plus. Passionné d’art depuis l’enfance, il lance en 2019, la première édition du concours “La fête de la peinture” avec la volonté de promouvoir l’art auprès des personnes âgées et d’égayer leur quotidien parfois monotone. Et les résultats sont probants : « Ce concours a permis de démontrer que des personnes parfois très âgées, peuvent se dépasser pour prouver à leur entourage qu’elles sont capables de faire des choses extraordinaires, fait-il remarquer. Les lauréats ont produit des œuvres incroyables qui auraient leur place dans des galeries parisiennes d’art moderne ou d’art contemporain. »
Un enthousiasme partagé par M. Bernard Tibi, fondateur de la célèbre marque de montres d’artistes Lito Paris, lui aussi passionné d’art et membre du jury depuis le début de cette aventure. S’il collabore au quotidien avec de nombreux artistes de renommée internationale, M. Tibi s’avoue « admiratif » de la qualité des œuvres soumises dans le cadre de ce concours de peinture. « J'ai été particulièrement impressionné par certains tableaux qui ont montré une très grande maîtrise, non seulement de la technique mais aussi de la couleur, nous confie-t-il. Et c'est d'autant plus admirable lorsque l'on rapporte cela à l'âge très avancé des personnes qui les ont créés. »
Malgré un emploi du temps bien chargé, M. Tibi tient à prendre part à ce projet humaniste, qui véhicule d’après lui un message fondamental : « Il n'y a pas d'âge pour créer. L'art est une expression de soi-même qui vise au partage et au bonheur des autres par la transmission d'émotions universelles transcendant un monde où chacun a plutôt tendance à se refermer sur soi-même... ».
Pour Mme Hélène Courtellemont, troisième membre de notre jury, « la création est un merveilleux moteur pour apprécier l’existence, supporter chagrins et douleurs et reconnaître la beauté de la vie dans une multitude de petites choses. » Diplomée de l’ESSEC, cette consultante en système d’information spécialisée en Big Data et en Intelligence Artificielle profite aujourd’hui d’une retraite bien méritée pour se consacrer à la création artistique. Elle avoue éprouver toujours autant de plaisir à analyser les œuvres produites par les candidats : « Tous les ans, il y a de merveilleux tableaux. Cette année par exemple, « La Vague » de Mr Akimoff est vraiment extraordinaire et témoigne d’un grand savoir-faire. D’autres sont d’une originalité et d’une créativité remarquables. Je pense notamment à « L’idolâtre » de Mme Pujo. Certaines œuvres présentent, selon elle, une « personnalité très forte » ou « une harmonie touchante » en dépit de certaines maladresses. Pour cette artiste, ce concours porte un message d’espoir et d'encouragement : « Créer, s’exprimer, c’est vivre, exister, partager. Quel que soit notre âge et nos capacités, c’est tenter de nouvelles choses que l’on n’a jamais faites et continuer à essayer de progresser pour ceux qui pratiquaient déjà. »
À la tête de ce jury, nous retrouvons M. José Boublil, président de l’organisme Retraite Plus. Passionné d’art depuis l’enfance, il lance en 2019, la première édition du concours “La fête de la peinture” avec la volonté de promouvoir l’art auprès des personnes âgées et d’égayer leur quotidien parfois monotone. Et les résultats sont probants : « Ce concours a permis de démontrer que des personnes parfois très âgées, peuvent se dépasser pour prouver à leur entourage qu’elles sont capables de faire des choses extraordinaires, fait-il remarquer. Les lauréats ont produit des œuvres incroyables qui auraient leur place dans des galeries parisiennes d’art moderne ou d’art contemporain. »
Un enthousiasme partagé par M. Bernard Tibi, fondateur de la célèbre marque de montres d’artistes Lito Paris, lui aussi passionné d’art et membre du jury depuis le début de cette aventure. S’il collabore au quotidien avec de nombreux artistes de renommée internationale, M. Tibi s’avoue « admiratif » de la qualité des œuvres soumises dans le cadre de ce concours de peinture. « J'ai été particulièrement impressionné par certains tableaux qui ont montré une très grande maîtrise, non seulement de la technique mais aussi de la couleur, nous confie-t-il. Et c'est d'autant plus admirable lorsque l'on rapporte cela à l'âge très avancé des personnes qui les ont créés. »
Malgré un emploi du temps bien chargé, M. Tibi tient à prendre part à ce projet humaniste, qui véhicule d’après lui un message fondamental : « Il n'y a pas d'âge pour créer. L'art est une expression de soi-même qui vise au partage et au bonheur des autres par la transmission d'émotions universelles transcendant un monde où chacun a plutôt tendance à se refermer sur soi-même... ».
Pour Mme Hélène Courtellemont, troisième membre de notre jury, « la création est un merveilleux moteur pour apprécier l’existence, supporter chagrins et douleurs et reconnaître la beauté de la vie dans une multitude de petites choses. » Diplomée de l’ESSEC, cette consultante en système d’information spécialisée en Big Data et en Intelligence Artificielle profite aujourd’hui d’une retraite bien méritée pour se consacrer à la création artistique. Elle avoue éprouver toujours autant de plaisir à analyser les œuvres produites par les candidats : « Tous les ans, il y a de merveilleux tableaux. Cette année par exemple, « La Vague » de Mr Akimoff est vraiment extraordinaire et témoigne d’un grand savoir-faire. D’autres sont d’une originalité et d’une créativité remarquables. Je pense notamment à « L’idolâtre » de Mme Pujo. Certaines œuvres présentent, selon elle, une « personnalité très forte » ou « une harmonie touchante » en dépit de certaines maladresses. Pour cette artiste, ce concours porte un message d’espoir et d'encouragement : « Créer, s’exprimer, c’est vivre, exister, partager. Quel que soit notre âge et nos capacités, c’est tenter de nouvelles choses que l’on n’a jamais faites et continuer à essayer de progresser pour ceux qui pratiquaient déjà. »
Bien vieillir en couleurs : l’art-thérapie au service du bien-être des seniors
L’art-thérapie utilise le processus créatif à des fins thérapeutiques. Cette pratique, aujourd’hui très répandue dans les maisons de retraite, est un véritable vecteur de bien-être pour les personnes âgées. Elle offre un espace d’expression privilégié où les pensées, les émotions et les souvenirs peuvent s’extérioriser en toute liberté. Aurélie Roig, animatrice au sein de la résidence services Nahoma à Vernon (27) ne peut que constater les bienfaits de l’art-thérapie sur les seniors qu’elle accompagne: « La peinture apporte à mon sens, de l’apaisement et une certaine forme de détente aux résidents qui assistent aux ateliers, explique-t-elle. L’ambiance est toujours calme et studieuse et je les trouve concentrés à l’ouvrage. » Dans cette maison de retraite, les amateurs et amatrices de peinture ont préparé ce concours « sans pression aucune mais avec curiosité et enthousiasme. » Un investissement qui a porté ses fruits puisque l’une de ces résidentes, en l'occurrence Mme Michèle Dumont, a remporté le cinquième prix avec son tableau baptisé « Retour nocturne de l'escadrille ailée. »
Une aventure artistique intergénérationnelle
Cette année, le prix de l'œuvre intergénérationnelle a été décerné à la Villa des aînés du groupe Emeis et au centre de loisirs Agutte Sembat, de Bonnière-sur-Seine (78). Manuéla Desmarest, animatrice socioculturelle au sein de cet EHPAD explique que les personnes parfois très âgées qu’elle accompagne doutent souvent de leurs capacités : « Le fait de travailler avec des enfants de primaire pour l’élaboration de cette œuvre les a rassurés, fait-elle remarquer. Ils ont compris que c’était à leur portée. » Deux centres de loisirs rendent régulièrement visite aux personnes âgées de cet établissement. Ces rencontres permettent de tisser des liens entre petits et grands et de favoriser les échanges intergénérationnels dont on connaît aujourd’hui les bénéfices. Pour José Boublil, c’est par le biais de ce « lien éternel » que les grands-parents et les arrières grands-parents parviennent à trouver la force d’avancer en dépit des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien. « Les personnes âgées et les enfants veulent se montrer mutuellement ce qu’ils sont capables de faire », explique-t-il. Cette émulation réciproque donne à chacun l’envie de se dépasser et de réaliser de nouveaux exploits.
Une escapade inoubliable
À l’occasion du cinquième anniversaire de “La fête de la peinture”, Retraite Plus a tenu à offrir aux deux premiers lauréats un cadeau mémorable : une journée à la Rochelle, une ville portuaire au charme intemporel située en Charente-Maritime, département au sein duquel résident deux de nos lauréats. Une agréable surprise pour André AKIMOFF (premier prix) et son épouse Monique qui ont retrouvé Odette GRONDIN (second prix) et son accompagnatrice Myriam devant l’office du tourisme de La Rochelle et ont été accueillis par « leur très sympathique guide Thierry », à bord de son minibus tout électrique.
Les heureux gagnants ont commencé la journée par une balade nature et gourmande au cœur du Marais d’Yves, une réserve naturelle de plus de 190 hectares. Accompagnés par un guide ornithologue de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, ils ont sillonné les sentiers de cet espace naturel préservé et ont observé de nombreuses espèces d’oiseaux à l’aide de jumelles et d’une longue vue.
Après une agréable pause déjeuner, ils ont embarqué à bord d’un navire pour une excursion guidée de près de deux heures en mer, en direction du célèbre Fort Boyard. « Nous poursuivons par une courte escale sur l’ile d’Aix pour y déposer et embarquer quelques passagers, nous raconte Mr Akimoff. Une envie d’y retourner ! Retour grandiose vers le “Phare du bout du Monde”, réplique de celui de Patagonie, puis la Tour de La Lanterne suivie (après le barnum des Francofolies !) par la tour de La Chaîne et son vis à vis l’imposante Tour Saint Nicolas. Magnifique ! »
Une journée riche en émotions et en découvertes qui a redonné du baume au cœur à tous les participants et qui leur a permis de vivre un pur moment de bonheur partagé, comme en témoigne le grand gagnant de cette édition : « Un grand merci aux dirigeants de Retraite Plus pour nous avoir offert, ainsi qu'à nos accompagnants, cette belle escapade qui nous a vraiment fait sortir de notre quotidien, avec bonheur. »
Les heureux gagnants ont commencé la journée par une balade nature et gourmande au cœur du Marais d’Yves, une réserve naturelle de plus de 190 hectares. Accompagnés par un guide ornithologue de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, ils ont sillonné les sentiers de cet espace naturel préservé et ont observé de nombreuses espèces d’oiseaux à l’aide de jumelles et d’une longue vue.
Après une agréable pause déjeuner, ils ont embarqué à bord d’un navire pour une excursion guidée de près de deux heures en mer, en direction du célèbre Fort Boyard. « Nous poursuivons par une courte escale sur l’ile d’Aix pour y déposer et embarquer quelques passagers, nous raconte Mr Akimoff. Une envie d’y retourner ! Retour grandiose vers le “Phare du bout du Monde”, réplique de celui de Patagonie, puis la Tour de La Lanterne suivie (après le barnum des Francofolies !) par la tour de La Chaîne et son vis à vis l’imposante Tour Saint Nicolas. Magnifique ! »
Une journée riche en émotions et en découvertes qui a redonné du baume au cœur à tous les participants et qui leur a permis de vivre un pur moment de bonheur partagé, comme en témoigne le grand gagnant de cette édition : « Un grand merci aux dirigeants de Retraite Plus pour nous avoir offert, ainsi qu'à nos accompagnants, cette belle escapade qui nous a vraiment fait sortir de notre quotidien, avec bonheur. »
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