Depuis janvier 2022, le grand public a pris conscience de la gravité de la situation dans l'ensemble des services et des établissements qui accompagnent les personnes âgées fragilisées par l'âge ou la maladie. Ceci vient de nous être rappelé dans le rapport de la Défenseure des droits et par la nouvelle publication du livre Les Fossoyeurs.
Les situations dénoncées par Victor Castanet ont permis à l'État et à la justice de se saisir des situations particulières du groupe Orpéa. Mais pour les 80% d'établissements publics et associatifs, les annonces et les mesures prises ces dernières années ne tiennent pas compte du manque de moyens humains, donc financiers, constaté depuis des décennies.
Plusieurs annonces récentes laissent espérer une réponse plus adaptée dans le cadre du CNR et de la proposition de loi « Bien Vieillir ».
Une nouvelle annonce est hautement symbolique : des états généraux de la maltraitance. Ces états généraux resteront sans doute au stade du symbole s'ils ne couvrent pas l'ensemble des maltraitances définies dans le code de l'action sociale et des familles.
En limitant ses moyens d'actions auprès des plus fragiles, nos politiques publiques portent atteinte à leurs besoins fondamentaux et se mettent elles-mêmes dans la situation d'être maltraitantes par défaut d'action.
Après des promesses de loi sur le grand âge jamais tenues, la question doit être posée sur les priorités pour assurer dès à présent une fin de vie pleinement humaine et digne aux femmes et aux hommes âgées de de pays.
Sans une loi ambitieuse et financée, les professionnels de terrain continueront à faire de leur mieux et à s'épuiser sans pouvoir répondre pleinement aux attentes légitimes des personnes accompagnées, de leurs familles et de la société elle- même. Le tarif de 30€ de l'heure à domicile et le ratio de 8 pour 10 en établissement doivent dès à présent être intégrés à toute proposition de loi.
Les membres d'AVEC sont prêts à poursuivre les réflexions engagées avec les pouvoirs publics ces derniers mois et à participer à des États généraux des maltraitances.
Les situations dénoncées par Victor Castanet ont permis à l'État et à la justice de se saisir des situations particulières du groupe Orpéa. Mais pour les 80% d'établissements publics et associatifs, les annonces et les mesures prises ces dernières années ne tiennent pas compte du manque de moyens humains, donc financiers, constaté depuis des décennies.
Plusieurs annonces récentes laissent espérer une réponse plus adaptée dans le cadre du CNR et de la proposition de loi « Bien Vieillir ».
Une nouvelle annonce est hautement symbolique : des états généraux de la maltraitance. Ces états généraux resteront sans doute au stade du symbole s'ils ne couvrent pas l'ensemble des maltraitances définies dans le code de l'action sociale et des familles.
En limitant ses moyens d'actions auprès des plus fragiles, nos politiques publiques portent atteinte à leurs besoins fondamentaux et se mettent elles-mêmes dans la situation d'être maltraitantes par défaut d'action.
Après des promesses de loi sur le grand âge jamais tenues, la question doit être posée sur les priorités pour assurer dès à présent une fin de vie pleinement humaine et digne aux femmes et aux hommes âgées de de pays.
Sans une loi ambitieuse et financée, les professionnels de terrain continueront à faire de leur mieux et à s'épuiser sans pouvoir répondre pleinement aux attentes légitimes des personnes accompagnées, de leurs familles et de la société elle- même. Le tarif de 30€ de l'heure à domicile et le ratio de 8 pour 10 en établissement doivent dès à présent être intégrés à toute proposition de loi.
Les membres d'AVEC sont prêts à poursuivre les réflexions engagées avec les pouvoirs publics ces derniers mois et à participer à des États généraux des maltraitances.