Hélène Guéry, directrice de la Résidence Esther Lerouge. ©DR
Comment présenteriez-vous votre établissement ?
Hélène Guéry : La Résidence Esther Lerouge est une structure autonome de 94 lits, née en 1864 de la volonté testamentaire de Mme Marie-Louise Esther Lerouge. Installée dans un cadre rural verdoyant, elle apporte calme et sécurité aux résidents, tout en étant un lieu de vie animé, ouvert sur l’extérieur. Notre projet d’établissement s’appuie sur le confort et le bien-être, mais également sur le respect de la citoyenneté et le maintien de l’autonomie.
Justement, pourriez-vous nous en dire plus sur votre philosophie ?
Notre accompagnement reprend le concept d’humanitude, une approche que nous continuons à développer via des formations. Nous nous employons ainsi à nous adapter au rythme de vie de chaque résident, à ne pratiquer aucun soin de force, et mettons un point d’honneur au respect de la dignité et de l’intimité. Notre autre objectif est de maintenir, le plus longtemps possible, l’autonomie de nos résidents. Pour ce faire, nous avons, par exemple, suivi des formations sur le manger-main. Enfin, nous souhaitons que nos résidents se sentent pleinement chez eux et acteurs de leurs vies, ce qui passe notamment par l’expression de leurs opinions. Nous avons donc travaillé à la rédaction d’une charte et multiplions les groupes de parole, à l’image des commissions menus.
Qu’est-ce qui vous permet, selon vous, de proposer un rapport qualité/prix si intéressant ?
Le premier point est de disposer d’une santé financière saine. Nous nous appuyons toujours sur des budgets réalistes. Mais nos économies ne se font pas au détriment des résidents, nous regardons plutôt du côté des dépenses énergétiques et tentons, par exemple, d’agir sur le gaspillage. Cela nous permet, ensuite, de développer des investissements. J’ai également la chance d’avoir une équipe soudée et dynamique, composée de gens passionnés. La principale difficulté est de parvenir à entretenir cette passion et ce dynamisme. Cela passe par une politique de projets soutenue. Chaque année, nous montons différents dossiers de subvention et faisons tout pour les mener à terme. Et si cela ne passe pas, ce n’est pas grave, nous recommençons.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos projets ?
En 2020, nous avons fait l’acquisition d’un mini-bus adapté et avons créé notre poulailler. Nous venons également de réaliser des trompe-l’œil au sein de notre unité de vie protégée, afin de la rendre plus accueillante, et aimerions désormais y ajouter une véranda. Pour la suite, nous souhaiterions relancer un projet de jardin thérapeutique, installer des rails de transfert dans les chambres, mais également développer des initiatives s’inscrivant dans une démarche écologique et responsable. Enfin, nous aimerions, dans le cadre d’un projet conjoint avec la mairie, ouvrir un petit hôtel social, qui pourrait accueillir les familles qui viennent de loin, aussi bien que des touristes.
Hélène Guéry : La Résidence Esther Lerouge est une structure autonome de 94 lits, née en 1864 de la volonté testamentaire de Mme Marie-Louise Esther Lerouge. Installée dans un cadre rural verdoyant, elle apporte calme et sécurité aux résidents, tout en étant un lieu de vie animé, ouvert sur l’extérieur. Notre projet d’établissement s’appuie sur le confort et le bien-être, mais également sur le respect de la citoyenneté et le maintien de l’autonomie.
Justement, pourriez-vous nous en dire plus sur votre philosophie ?
Notre accompagnement reprend le concept d’humanitude, une approche que nous continuons à développer via des formations. Nous nous employons ainsi à nous adapter au rythme de vie de chaque résident, à ne pratiquer aucun soin de force, et mettons un point d’honneur au respect de la dignité et de l’intimité. Notre autre objectif est de maintenir, le plus longtemps possible, l’autonomie de nos résidents. Pour ce faire, nous avons, par exemple, suivi des formations sur le manger-main. Enfin, nous souhaitons que nos résidents se sentent pleinement chez eux et acteurs de leurs vies, ce qui passe notamment par l’expression de leurs opinions. Nous avons donc travaillé à la rédaction d’une charte et multiplions les groupes de parole, à l’image des commissions menus.
Qu’est-ce qui vous permet, selon vous, de proposer un rapport qualité/prix si intéressant ?
Le premier point est de disposer d’une santé financière saine. Nous nous appuyons toujours sur des budgets réalistes. Mais nos économies ne se font pas au détriment des résidents, nous regardons plutôt du côté des dépenses énergétiques et tentons, par exemple, d’agir sur le gaspillage. Cela nous permet, ensuite, de développer des investissements. J’ai également la chance d’avoir une équipe soudée et dynamique, composée de gens passionnés. La principale difficulté est de parvenir à entretenir cette passion et ce dynamisme. Cela passe par une politique de projets soutenue. Chaque année, nous montons différents dossiers de subvention et faisons tout pour les mener à terme. Et si cela ne passe pas, ce n’est pas grave, nous recommençons.
Pouvez-vous nous en dire plus sur vos projets ?
En 2020, nous avons fait l’acquisition d’un mini-bus adapté et avons créé notre poulailler. Nous venons également de réaliser des trompe-l’œil au sein de notre unité de vie protégée, afin de la rendre plus accueillante, et aimerions désormais y ajouter une véranda. Pour la suite, nous souhaiterions relancer un projet de jardin thérapeutique, installer des rails de transfert dans les chambres, mais également développer des initiatives s’inscrivant dans une démarche écologique et responsable. Enfin, nous aimerions, dans le cadre d’un projet conjoint avec la mairie, ouvrir un petit hôtel social, qui pourrait accueillir les familles qui viennent de loin, aussi bien que des touristes.
Le mot de MDRS
La Résidence Esther Lerouge est un établissement récent, pratique et confortable. Elle propose un tarif exceptionnel au regard de l’ensemble des prestations offertes : unité de vie protégée, PASA, espace snoezelen… Sans oublier des animations et sorties variées, le tout porté par une équipe pluridisciplinaire complète. En bref, une résidence équipée comme un établissement privé avec les tarifs du public !
Quand la cuisine vient aux résidents