Située au cœur d’Annecy, à quelques encablures du lac emblématique et de ses eaux turquoise, la Fondation du Parmelan est reconnue d’utilité publique depuis 1876. Son EHPAD, l’un des plus gros du territoire, est une véritable institution auprès des Annéciennes et des Annéciens. « Nos 185 résidents sont accueillis dans des bâtiments historiques accolés à un large parc arboré, et situés à proximité immédiate du centre-ville, des commerces et des espaces culturels. Cette localisation privilégiée offre de nombreux avantages ! Les Galeries Lafayette avoisinantes disposaient par exemple d’une cafétéria offrant des tarifs intéressants, qui était rapidement devenue un lieu de rencontre pour les résidents et leurs familles, comme pour les habitants du quartier », explique Stéphane Richard, le directeur de l’EHPAD. Mais, il y a deux ans, ce restaurant bon marché est remplacé par des brasseries plus haut de gamme, qui n’offraient plus les mêmes possibilités de convivialité. « Pour combler ce manque, nous avons d’abord décidé de créer ‘Les midis du Parmelan’, en ouvrant notre salle de restauration à tous ceux qui le souhaitent, les familles, les voisins, et les salariés des entreprises environnantes », poursuit-il.
Disponible sur réservation, cette prestation, qui offre un rapport qualité-prix imbattable pour le quartier – soit une quinzaine d’euros pour une entrée, un plat, un fromage, un dessert et un café –, rencontre aussitôt le succès. « De nombreux convives ont ainsi pu constater d’eux-mêmes que les résidents de l’EHPAD bénéficiaient de repas complets, goûteux et variés, de plats faits maison et élaborés avec des produits frais. Cette transparence totale sur la qualité de notre offre de restauration a été d’autant plus positivement accueillie que les EHPAD suscitent une certaine méfiance auprès du grand public, eu égard aux scandales de ces dernières années », souligne le directeur. Pour matérialiser cette volonté, il va même jusqu’à convier pour un repas des membres de l’Agence régionale de santé et du Conseil départemental, dont les bureaux sont implantés à proximité de l’établissement. « C’était, pour nous, une façon de leur dire : venez quand vous voulez, nous n’avons rien à cacher ! », souffle-t-il.
Disponible sur réservation, cette prestation, qui offre un rapport qualité-prix imbattable pour le quartier – soit une quinzaine d’euros pour une entrée, un plat, un fromage, un dessert et un café –, rencontre aussitôt le succès. « De nombreux convives ont ainsi pu constater d’eux-mêmes que les résidents de l’EHPAD bénéficiaient de repas complets, goûteux et variés, de plats faits maison et élaborés avec des produits frais. Cette transparence totale sur la qualité de notre offre de restauration a été d’autant plus positivement accueillie que les EHPAD suscitent une certaine méfiance auprès du grand public, eu égard aux scandales de ces dernières années », souligne le directeur. Pour matérialiser cette volonté, il va même jusqu’à convier pour un repas des membres de l’Agence régionale de santé et du Conseil départemental, dont les bureaux sont implantés à proximité de l’établissement. « C’était, pour nous, une façon de leur dire : venez quand vous voulez, nous n’avons rien à cacher ! », souffle-t-il.
Des résidentes pour tenir la caisse
En juin dernier, l’EHPAD Fondation du Parmelan décide d’aller plus loin encore en ouvrant un Food Truck sur le parking de la résidence. Accessible sans réservation et ouvert de 11h30 à 14h et de 15h à 17h, celui-ci propose un menu à prix toujours très modéré, soit 13 euros pour un plat du jour – le même que celui servi dans le restaurant de l’EHPAD –, un dessert et une boisson. « Nous avons disposé des tables et des parasols devant le Food Truck, mais aussi dans le parc de l’établissement, véritable havre de paix en plein centre-ville. Cela a permis de recréer une vie de quartier et des mélanges naturels entre les habitants », indique Stéphane Richard. Face à l’engouement, l’établissement décide rapidement d’enrichir son offre, nouant un partenariat avec un fabricant local de glaces, puis proposant une carte de crêpes.
Fait notable, les résidents ont été étroitement associés à la démarche, qui s’impose donc tout autant comme une nouvelle offre de services offerts aux habitants du quartier, que comme un projet social et intergénérationnel. « Deux résidentes, qui sont d’anciennes commerçantes, se sont portées volontaires pour tenir la caisse du Food Truck les après-midis. Des bénévoles participent également en préparant des glaces ou des crêpes. Et elles ne manqueraient leur permanence pour rien au monde ! », sourit-il. À savoir aussi, pour chaque menu acheté, 1,5 euro est prélevé pour la création prochaine d’une unité Alzheimer protégée, un projet financé à hauteur de 50 % par l’ARS et le Conseil départemental. « Les EHPAD, vous le savez, font face à des difficultés financières croissantes. Grâce au succès de notre Food Truck, nous pouvons donc dégager des fonds pour cette unité, et être ainsi à l’équilibre sans grever notre budget de fonctionnement », précise le directeur.
Fait notable, les résidents ont été étroitement associés à la démarche, qui s’impose donc tout autant comme une nouvelle offre de services offerts aux habitants du quartier, que comme un projet social et intergénérationnel. « Deux résidentes, qui sont d’anciennes commerçantes, se sont portées volontaires pour tenir la caisse du Food Truck les après-midis. Des bénévoles participent également en préparant des glaces ou des crêpes. Et elles ne manqueraient leur permanence pour rien au monde ! », sourit-il. À savoir aussi, pour chaque menu acheté, 1,5 euro est prélevé pour la création prochaine d’une unité Alzheimer protégée, un projet financé à hauteur de 50 % par l’ARS et le Conseil départemental. « Les EHPAD, vous le savez, font face à des difficultés financières croissantes. Grâce au succès de notre Food Truck, nous pouvons donc dégager des fonds pour cette unité, et être ainsi à l’équilibre sans grever notre budget de fonctionnement », précise le directeur.
Une prestation vouée à perdurer
En tout état de cause, les équipes de l’établissement se sont fortement investies dans ce projet pour le moins original, et qui a pour l’essentiel été porté par le directeur et le directeur adjoint, le responsable administratif et financier, les animateurs et cadres de soins, et bien sûr le responsable de la restauration et les agents de cuisine. « Chacun a pleinement joué le rôle qui est le sien pour contribuer à cette réussite collective », se félicite Stéphane Richard en indiquant avoir été très agréablement surpris par l’enthousiasme suscité autour du Food Truck du Parmelan. « Celui-ci a permis de créer une convivialité nouvelle dont nous n’avions pas, au départ, mesuré l’ampleur. Nous avions loué un camion aménagé avec l’idée de mener une expérimentation sur quatre mois mais, face aux nombreux effets collatéraux positifs, nous comptons désormais acquérir notre propre Food Truck et lançons donc un appel aux dons pour pouvoir financer cet investissement. Cela nous permettra de maintenir l’offre durant l’hiver, avec une carte réactualisée. Les convives pourront en outre profiter de notre véranda chauffée, accessible par le jardin de l’EHPAD et qui sera prochainement aménagée pour les accueillir dès que les températures chuteront », annonce-t-il.
Un tiers-lieu de nouvelle génération ?
Évoquant d’autres projets inscrits dans cette même volonté d’ouverture de l’établissement sur son environnement direct – à l’instar, par exemple, de l’achat récent de deux triporteurs pour que les résidents puissent bénéficier de promenades autour du lac d’Annecy –, le directeur décrit l’EHPAD Fondation du Parmelan comme un tiers-lieu non conventionnel. « Le tiers-lieu est aujourd’hui défini comme un espace physique spécifique et ouvert vers l’extérieur. Nous ne disposons pas, pour notre part, d’une salle que nous pourrions dédier à la création d’un tiers-lieu comme attendu actuellement. Mais nous proposons tout un panel de prestations dissociées inscrites dans une philosophie similaire, et qui amènent vers un tiers-lieu immatériel », explique-t-il en soulignant la nécessité de poursuivre ce type d’initiatives. « Celles-ci permettent de repositionner les EHPAD comme des lieux de vie bien réels, et de réintégrer pleinement les résidents dans la communauté des citoyens. Tout le monde y gagne », conclut-il.
- Pour soutenir les projets de l’EHPAD Fondation du Parmelan, rendez-vous sur https://fondationduparmelan.org/don-legs/
> Article publié dans l'édition d'octobre d'Ehpadia à lire ici.
- Pour soutenir les projets de l’EHPAD Fondation du Parmelan, rendez-vous sur https://fondationduparmelan.org/don-legs/
> Article publié dans l'édition d'octobre d'Ehpadia à lire ici.