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L'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation : retour d'expérience réussi dans les EHPAD du réseau OMERIS


Publié le Mercredi 10 Mai 2023 à 10:00

Pour faire face aux épisodes exceptionnels d’afflux de patients dans les hôpitaux, le dispositif d’hébergement temporaire en sortie d’hospitalisation (HTSH) a été mis en place par décret en juillet 2022. Il est destiné aux personnes âgées en perte d’autonomie en sortie d’hospitalisation et ne pouvant réintégrer immédiatement leur domicile. Il est proposé pour une durée maximale de 30 jours. En région Auvergne-Rhône-Alpes, le Réseau OMERIS l’a déployé dans plusieurs de ses résidences de la métropole lyonnaise entre juillet et septembre 2022. Il a été reconduit de fin décembre au 30 avril 2023. Le premier bilan est positif.


L'hébergement temporaire en sortie d'hospitalisation :  retour d'expérience réussi dans les EHPAD du réseau OMERIS

Un bilan concluant au sein des EHPAD lyonnais du Réseau OMERIS

Depuis juillet 2022, 6 EHPAD du Réseau OMERIS testent le dispositif d’hébergement temporaire en sortie d’hospitalisation (HTSH) : la résidence Lyon Part Dieu, Bayard Bel Âge, la résidence Le 6e, la résidence du Château, les Quatre Fontaines et Joseph Forest.
 
Conçu pour soulager les hôpitaux, notamment lors des pics liés aux épidémies de maladies infectieuses, le dispositif HTSH permet aux personnes hospitalisées de 60 ans et plus, qui ne peuvent regagner leur domicile du fait de leur état de santé, de bénéficier d’une place en EHPAD. L’ARS de la région Auvergne-Rhône-Alpes finance ce dispositif. Il permet à l’EHPAD d’accueillir la personne pour une durée de 30 jours au plus avec un reste à charge de 20 € par jour. 
 
Après ce mois de transition, l’EHPAD aide à organiser le retour à domicile de la personne suivie. « Si le retour à domicile n’est pas possible au bout de 30 jours, une solution est toujours trouvée. Mais on observe que dans la grande majorité, ces résidents temporaires rentrent chez eux à la fin de la période prévue. », explique Émilie Arabian, directrice médicale et vie sociale du Réseau OMERIS. 
 
« Le recours au dispositif d’hébergement temporaire en sortie d’hospitalisation est encore peu connu et répandu au niveau national, mais notre réseau d’EHPAD s’est montré enthousiaste pour relever ce défi. Lors de la période hivernale, plus de 80 personnes ont été accueillies au sein de nos 6 résidences et ont pu envisager plus sereinement leur retour à domicile. ».
 
Les personnes en HTSH ne bénéficient plus de soins médicaux lourds, mais ont besoin d’un accompagnement adapté avec un personnel soignant qualifié afin que la transition soit la plus fluide possible. Cette solution offre aussi le temps de pouvoir mettre en place une nouvelle organisation à domicile : portage de repas, adaptation du logement, organisation du côté de la famille… La prise en soin et l’accompagnement sont garantis dans les EHPAD du Réseau OMERIS qui disposent du personnel compétent. 

Le Réseau OMERIS ouvert à une solution pérennisée

Convaincu par cette expérience, le Réseau OMERIS souhaiterait pérenniser le dispositif au sein de ses établissements. « Nous avons collaboré avec les Hospices Civils de Lyon, le Médipôle et d’autres partenaires hospitaliers. C’est une réussite sur tous les plans : médical, social, sociétal et financier. Avec un reste à charge de 20 € par jour pour le résident, cela permet à des familles qui n’auraient pas forcément pu le faire de garantir un suivi de soins adaptés pour leur proche. Nous espérons que cette solution réactive impulsée par l’ARS pourra être reconduite tout au long de l’année. En effet, le dispositif HTSH garantit la continuité du parcours de soin de la personne âgée. Il permet aussi de consolider les liens entre les différents secteurs (social, médico-social, hospitalier) et les familles. Au sein du Réseau OMERIS, 3 de nos résidences - Joseph Forest à Villefranche-sur-Saône, les 4 Fontaines à Saint-Bonnet-de-Mure et la résidence du Château à Saint-Priest - ont d’ailleurs d’ores et déjà mis en place ce dispositif à l’année grâce à un appel à projet de l’ARS. », conclut Émilie Arabian.



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