La gestion des remplacements est un enjeu quotidien dans les établissements de soins. Pourriez-vous nous en parler ?
Benjamin Huguet : Les établissements de santé, toutes catégories confondues, sont en effet confrontés à de réelles difficultés pour recruter et fidéliser les soignants. Cette situation entraîne de réelles difficultés opérationnelles pour les équipes déjà en poste, et a un impact financier important, eu égard au coût élevé de l’intérim. La plateforme Florence a justement été créée pour y répondre. Parfaitement éprouvée, elle est utilisée depuis 2017 par plus de 1 500 établissements de santé britanniques, avant d’arriver sur le marché français en septembre 2022. Le succès a été immédiat !
Comment fonctionne-t-elle, plus concrètement ?
Son utilisation est on ne peut plus simple. Chaque établissement de santé dispose d’une interface web paramétrée en fonction de ses spécificités. Toute demande est transmise en priorité à son personnel fixe, lorsqu’il est volontaire pour effectuer des heures supplémentaires. Elle est ensuite poussée vers sa communauté de confiance, c’est-à-dire son propre réseau de vacataires, et enfin envoyée à un vivier de soignants sourcé et qualifié par les équipes de Florence France. L’établissement reste toutefois maître du choix final, et contractualise directement avec le soignant sélectionné – même si Florence France peut l’assister dans les démarches administratives. Le recours à cette plateforme innovante lui fait donc gagner un temps précieux ! Et les chiffres sont éloquents : un an après son lancement, Florence couvre déjà entre 85 et 90 % des besoins dans les établissements équipés, qui réalisent d’ailleurs entre 50 et 70 % d’économies depuis qu’ils ne font plus appel à une agence d’intérim.
Les soignants ne sont pas en reste, car eux aussi y trouvent plusieurs avantages…
En effet, plutôt qu’être continuellement sollicités par téléphone, il leur suffit de se connecter à l’application pour visualiser les détails des missions disponibles et postuler à celles qui les intéressent – ce qui est moins intrusif. Il leur est également possible d’inscrire certains établissements dans leur liste de favoris : 80 % des soignants utilisant Florence reviennent d’ailleurs régulièrement dans le même établissement, avec un impact positif sur la continuité des soins. Cela dit, l’établissement de santé peut lui aussi créer une liste de favoris pour les soignants du vivier Florence, avec lesquels il peut ainsi entretenir des liens durables et, s’il le souhaite, les formaliser par une embauche en CDI afin de stabiliser et de sécuriser ses effectifs.
Quelles sont vos perspectives à court et moyen terme ?
La plateforme Florence France est aujourd’hui ouverte pour l’Île-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, où nous disposons d’un vivier de plus de 8 000 infirmiers et aides-soignants qualifiés, opérant pour l’essentiel dans les EHPAD et les Soins médicaux de réadaptation. Nous nous attacherons donc, ces prochains mois, à élargir la couverture géographique de notre solution, mais aussi à développer son utilisation au sein des structures sanitaires. Nous comptons également apporter de nouvelles fonctionnalités, notamment en termes d’intégration aux outils métiers – gestion des RH, des plannings, des paies… – pour faciliter encore plus le quotidien des utilisateurs !
> Article publié dans l'édition de janvier d'Ehpadia à lire ici.
> Plus d'informations sur le site de Florence.
Benjamin Huguet : Les établissements de santé, toutes catégories confondues, sont en effet confrontés à de réelles difficultés pour recruter et fidéliser les soignants. Cette situation entraîne de réelles difficultés opérationnelles pour les équipes déjà en poste, et a un impact financier important, eu égard au coût élevé de l’intérim. La plateforme Florence a justement été créée pour y répondre. Parfaitement éprouvée, elle est utilisée depuis 2017 par plus de 1 500 établissements de santé britanniques, avant d’arriver sur le marché français en septembre 2022. Le succès a été immédiat !
Comment fonctionne-t-elle, plus concrètement ?
Son utilisation est on ne peut plus simple. Chaque établissement de santé dispose d’une interface web paramétrée en fonction de ses spécificités. Toute demande est transmise en priorité à son personnel fixe, lorsqu’il est volontaire pour effectuer des heures supplémentaires. Elle est ensuite poussée vers sa communauté de confiance, c’est-à-dire son propre réseau de vacataires, et enfin envoyée à un vivier de soignants sourcé et qualifié par les équipes de Florence France. L’établissement reste toutefois maître du choix final, et contractualise directement avec le soignant sélectionné – même si Florence France peut l’assister dans les démarches administratives. Le recours à cette plateforme innovante lui fait donc gagner un temps précieux ! Et les chiffres sont éloquents : un an après son lancement, Florence couvre déjà entre 85 et 90 % des besoins dans les établissements équipés, qui réalisent d’ailleurs entre 50 et 70 % d’économies depuis qu’ils ne font plus appel à une agence d’intérim.
Les soignants ne sont pas en reste, car eux aussi y trouvent plusieurs avantages…
En effet, plutôt qu’être continuellement sollicités par téléphone, il leur suffit de se connecter à l’application pour visualiser les détails des missions disponibles et postuler à celles qui les intéressent – ce qui est moins intrusif. Il leur est également possible d’inscrire certains établissements dans leur liste de favoris : 80 % des soignants utilisant Florence reviennent d’ailleurs régulièrement dans le même établissement, avec un impact positif sur la continuité des soins. Cela dit, l’établissement de santé peut lui aussi créer une liste de favoris pour les soignants du vivier Florence, avec lesquels il peut ainsi entretenir des liens durables et, s’il le souhaite, les formaliser par une embauche en CDI afin de stabiliser et de sécuriser ses effectifs.
Quelles sont vos perspectives à court et moyen terme ?
La plateforme Florence France est aujourd’hui ouverte pour l’Île-de-France et la région Auvergne-Rhône-Alpes, où nous disposons d’un vivier de plus de 8 000 infirmiers et aides-soignants qualifiés, opérant pour l’essentiel dans les EHPAD et les Soins médicaux de réadaptation. Nous nous attacherons donc, ces prochains mois, à élargir la couverture géographique de notre solution, mais aussi à développer son utilisation au sein des structures sanitaires. Nous comptons également apporter de nouvelles fonctionnalités, notamment en termes d’intégration aux outils métiers – gestion des RH, des plannings, des paies… – pour faciliter encore plus le quotidien des utilisateurs !
> Article publié dans l'édition de janvier d'Ehpadia à lire ici.
> Plus d'informations sur le site de Florence.
Quand la cuisine vient aux résidents