En 2017, vous repreniez « C Inédit », qui organise notamment les congrès Age 3. Pourquoi ce choix ?
Josiane Balistaire : Dédiés à l’équipement des EHPAD et maisons de retraite, les congrès Age 3 adressent des problématiques très contemporaines : si la France compte aujourd’hui 1,5 millions de personnes âgées de 85 ans et plus, celles-ci seront 4,8 millions en 2050 ! Corollaire du vieillissement démographique, la perte d’autonomie devrait concerner quelques 2,2 millions de personnes en 2050, contre 1,3 million en 2017, d’après la DREES. Ce sont autant d’enjeux qui imposent de nouvelles réponses sanitaires, sociales, économiques et organisationnelles. La reprise de C Inédit, et donc des congrès Age 3, nous a permis de repenser ces rencontres afin que les professionnels concernés puissent mieux relever les défis à venir.
Arnaud Cordier : Il faut dire que nous avons tous deux une expérience certaine dans l’organisation de salons. Josiane Balistaire a notamment dirigé pendant 16 ans la société GL events Exhibitions, organisant de nombreux salons professionnels : SIAHM (salon des métiers de l’hôtellerie et de la restauration), Régiotech (salon des équipements et fournitures industriels), SITEC (salon de la sous-traitance industrielle), Bierexpo (salon des métiers brassicoles), etc. J’ai pour ma part occupé les fonctions de directeur administratif et financier (DAF) pour GL events Exhibitions durant 9 ans, après avoir exercé dans d’autres entreprises également spécialisées dans l’organisation de salons professionnels.
Josiane Balistaire : Dédiés à l’équipement des EHPAD et maisons de retraite, les congrès Age 3 adressent des problématiques très contemporaines : si la France compte aujourd’hui 1,5 millions de personnes âgées de 85 ans et plus, celles-ci seront 4,8 millions en 2050 ! Corollaire du vieillissement démographique, la perte d’autonomie devrait concerner quelques 2,2 millions de personnes en 2050, contre 1,3 million en 2017, d’après la DREES. Ce sont autant d’enjeux qui imposent de nouvelles réponses sanitaires, sociales, économiques et organisationnelles. La reprise de C Inédit, et donc des congrès Age 3, nous a permis de repenser ces rencontres afin que les professionnels concernés puissent mieux relever les défis à venir.
Arnaud Cordier : Il faut dire que nous avons tous deux une expérience certaine dans l’organisation de salons. Josiane Balistaire a notamment dirigé pendant 16 ans la société GL events Exhibitions, organisant de nombreux salons professionnels : SIAHM (salon des métiers de l’hôtellerie et de la restauration), Régiotech (salon des équipements et fournitures industriels), SITEC (salon de la sous-traitance industrielle), Bierexpo (salon des métiers brassicoles), etc. J’ai pour ma part occupé les fonctions de directeur administratif et financier (DAF) pour GL events Exhibitions durant 9 ans, après avoir exercé dans d’autres entreprises également spécialisées dans l’organisation de salons professionnels.
Forts de ce savoir-faire, vous avez donc revisité les congrès Age 3. Pouvez-vous nous en parler ?
Josiane Balistaire : Lorsqu’elles étaient organisées par Jean-Pierre Lemeur, le fondateur de C Inédit, ces rencontres itinérantes se tenaient dans des métropoles situées en périphérie des grandes villes, dont l’accès n’était pas toujours aisé. Nous avons très vite pressenti l’urgence d’emmener les congrès vers les grandes métropoles françaises, et avons tout mis en œuvre pour que chacune des grandes régions puisse les accueillir. Nous n’ignorons en effet pas que les personnels exerçant dans les EHPAD et maisons de retraite sont limités dans leurs déplacements. Aller à leur rencontre s’est donc imposé comme une évidence, pour faciliter leur accès à des contenus scientifiques de qualité, mais aussi leur offrir la possibilité de découvrir les dernières innovations du marché et d’échanger directement avec les acteurs industriels.
Arnaud Cordier : Nous avons d’ailleurs porté une attention soutenue à la qualité et la diversité des thèmes et des intervenants, de manière à ce que chaque métier – directeurs d’établissements, personnel soignant, médecins coordonnateurs, agents logistiques – trouve des réponses aux problématiques qui le préoccupent. Cette approche a été testée avec succès dès 2018. Faisant la part belle à la proximité et la convivialité, les congrès Age 3 se positionnent désormais comme une véritable bouffée d’oxygène pour les acteurs du médico-social, qui vient reconnaître et valoriser leurs métiers et savoir-faire. Rappelons ici que ces salons sont uniquement consacrés aux professionnels rattachés à une structure, qu’ils sont gratuits et que le buffet déjeunatoire et pauses diverses le sont également, car
offerts par les 250 à 400 exposants accueillis selon les destinations – lesquels récupèrent, en retour, les coordonnées des visiteurs afin de pouvoir plus facilement les recontacter.
Revenons-en au contenu scientifique. Comment celui-ci est-il élaboré ?
Josiane Balistaire : C’est en juin que nous choisissons le thème qui nous accompagnera en année n+1. En 2019, nos conférences et master class – des interventions en plus petit comité qui permettent d’aller plus loin sur une thématique donnée – ont ainsi eu comme fil conducteur « De la transition démographique à la transformation de nos établissements et services », afin de répondre à l’inévitable vieillissement de la population dans un cadre propice à la réflexion, celui de la réforme du financement de la perte d’autonomie. En 2020, nous porterons notre attention sur les problématiques métiers, avec comme fil rouge « Qu’on me donne l’envie… de la gérontologie ». Il s’agit ici de faire écho aux difficultés régulièrement relayées par les professionnels eux-mêmes, de manière à réfléchir collectivement aux moyens d’y répondre.
Plus d'informations : https://age-3.fr
Josiane Balistaire : Lorsqu’elles étaient organisées par Jean-Pierre Lemeur, le fondateur de C Inédit, ces rencontres itinérantes se tenaient dans des métropoles situées en périphérie des grandes villes, dont l’accès n’était pas toujours aisé. Nous avons très vite pressenti l’urgence d’emmener les congrès vers les grandes métropoles françaises, et avons tout mis en œuvre pour que chacune des grandes régions puisse les accueillir. Nous n’ignorons en effet pas que les personnels exerçant dans les EHPAD et maisons de retraite sont limités dans leurs déplacements. Aller à leur rencontre s’est donc imposé comme une évidence, pour faciliter leur accès à des contenus scientifiques de qualité, mais aussi leur offrir la possibilité de découvrir les dernières innovations du marché et d’échanger directement avec les acteurs industriels.
Arnaud Cordier : Nous avons d’ailleurs porté une attention soutenue à la qualité et la diversité des thèmes et des intervenants, de manière à ce que chaque métier – directeurs d’établissements, personnel soignant, médecins coordonnateurs, agents logistiques – trouve des réponses aux problématiques qui le préoccupent. Cette approche a été testée avec succès dès 2018. Faisant la part belle à la proximité et la convivialité, les congrès Age 3 se positionnent désormais comme une véritable bouffée d’oxygène pour les acteurs du médico-social, qui vient reconnaître et valoriser leurs métiers et savoir-faire. Rappelons ici que ces salons sont uniquement consacrés aux professionnels rattachés à une structure, qu’ils sont gratuits et que le buffet déjeunatoire et pauses diverses le sont également, car
offerts par les 250 à 400 exposants accueillis selon les destinations – lesquels récupèrent, en retour, les coordonnées des visiteurs afin de pouvoir plus facilement les recontacter.
Revenons-en au contenu scientifique. Comment celui-ci est-il élaboré ?
Josiane Balistaire : C’est en juin que nous choisissons le thème qui nous accompagnera en année n+1. En 2019, nos conférences et master class – des interventions en plus petit comité qui permettent d’aller plus loin sur une thématique donnée – ont ainsi eu comme fil conducteur « De la transition démographique à la transformation de nos établissements et services », afin de répondre à l’inévitable vieillissement de la population dans un cadre propice à la réflexion, celui de la réforme du financement de la perte d’autonomie. En 2020, nous porterons notre attention sur les problématiques métiers, avec comme fil rouge « Qu’on me donne l’envie… de la gérontologie ». Il s’agit ici de faire écho aux difficultés régulièrement relayées par les professionnels eux-mêmes, de manière à réfléchir collectivement aux moyens d’y répondre.
Plus d'informations : https://age-3.fr