Comment s’organise la PDA, depuis l’arrivée des eBox 3en1 connectées au sein de vos établissements ?
Justine Martin (J.M) : Une fois par semaine, je reçois les quatre eBox contenant les traitements des résidents pour sept jours, chacune correspondant à un moment de la journée - matin, midi, soir et coucher. Il me suffit alors d’effectuer une petite manipulation sur mon PC et la tablette dédiée, pour qu’elles soient prêtes pour les distributions. Lors d’une distribution donnée, l’infirmière ou l’aide soignante n’a plus qu’à se connecter sur l’amplitude horaire concernée via la tablette du chariot. Les résidents ayant un traitement apparaissent à l’écran et lorsque l’on en sélectionne un, un voyant vert s’allume, indiquant le pilulier à administrer à l’instant T.
Antoinette Rochette (A.R) : L’utilisation de l’outil est extrêmement simple et sécurisante. Lorsque l’infirmière sort un pilulier, elle peut en vérifier le contenu grâce à la photo qui apparaît sur l’écran du chariot, à côté de l’ordonnance et de la photo du résident. Il lui suffit ensuite de scanner le pilulier et l’on sait automatiquement ce qui a été distribué, quand et par qui. Les traitements hors pilulier sont également indiqués en rouge, et les « si besoin », tels que les antalgiques à ne donner qu’en cas de douleur, apparaissent quant à eux en bleu.
Qu’est-ce qui a changé dans votre façon de travailler, depuis l’arrivée de cette technologie ?
J.M : Désormais, je n’ai plus du tout à m’occuper de la préparation des doses à administrer, ce qui représente un véritable gain de temps et un stress en moins. Et malgré quelques appréhensions, la prise en mains de l’outil s’est faite sans difficultés. Si, pour les aides-soignantes, la distribution peut prendre un peu plus de temps, elles sont en revanche beaucoup plus sereines. Elles ne se sentent plus livrées à elles-mêmes, puisque toutes les informations utiles sont à portée de main. Tout est clair, transparent et sécurisé.
A.R : À la résidence du Val Fleuri, qui compte 42 résidents, la préparation des piluliers représentait un travail de 2h par jour du lundi au vendredi. Au final, nous avons gagné l’équivalent d’une journée d’infirmière par semaine, un temps redéployé pour la vie sociale. Et effectivement, l’utilisation des eBox enlève un stress énorme pour tous les personnels.
Voyez-vous autre chose à ajouter ?
J.M : En cas de remplacement, tout est beaucoup plus simple. Et avec la photo du résident qui s’affiche sur le logiciel, les infirmières ou aides-soignantes en charge de la distribution sont sûres d’avoir affaire à la bonne personne.
A.R : Ce système permet une traçabilité et sécurisation totale du circuit du médicament de la prescription jusqu’à la distribution. Je le conseillerais à tous les établissements, d’autant que nous pouvons également souligner la qualité de l’accompagnement dispensé par Oréus.
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici
Justine Martin (J.M) : Une fois par semaine, je reçois les quatre eBox contenant les traitements des résidents pour sept jours, chacune correspondant à un moment de la journée - matin, midi, soir et coucher. Il me suffit alors d’effectuer une petite manipulation sur mon PC et la tablette dédiée, pour qu’elles soient prêtes pour les distributions. Lors d’une distribution donnée, l’infirmière ou l’aide soignante n’a plus qu’à se connecter sur l’amplitude horaire concernée via la tablette du chariot. Les résidents ayant un traitement apparaissent à l’écran et lorsque l’on en sélectionne un, un voyant vert s’allume, indiquant le pilulier à administrer à l’instant T.
Antoinette Rochette (A.R) : L’utilisation de l’outil est extrêmement simple et sécurisante. Lorsque l’infirmière sort un pilulier, elle peut en vérifier le contenu grâce à la photo qui apparaît sur l’écran du chariot, à côté de l’ordonnance et de la photo du résident. Il lui suffit ensuite de scanner le pilulier et l’on sait automatiquement ce qui a été distribué, quand et par qui. Les traitements hors pilulier sont également indiqués en rouge, et les « si besoin », tels que les antalgiques à ne donner qu’en cas de douleur, apparaissent quant à eux en bleu.
Qu’est-ce qui a changé dans votre façon de travailler, depuis l’arrivée de cette technologie ?
J.M : Désormais, je n’ai plus du tout à m’occuper de la préparation des doses à administrer, ce qui représente un véritable gain de temps et un stress en moins. Et malgré quelques appréhensions, la prise en mains de l’outil s’est faite sans difficultés. Si, pour les aides-soignantes, la distribution peut prendre un peu plus de temps, elles sont en revanche beaucoup plus sereines. Elles ne se sentent plus livrées à elles-mêmes, puisque toutes les informations utiles sont à portée de main. Tout est clair, transparent et sécurisé.
A.R : À la résidence du Val Fleuri, qui compte 42 résidents, la préparation des piluliers représentait un travail de 2h par jour du lundi au vendredi. Au final, nous avons gagné l’équivalent d’une journée d’infirmière par semaine, un temps redéployé pour la vie sociale. Et effectivement, l’utilisation des eBox enlève un stress énorme pour tous les personnels.
Voyez-vous autre chose à ajouter ?
J.M : En cas de remplacement, tout est beaucoup plus simple. Et avec la photo du résident qui s’affiche sur le logiciel, les infirmières ou aides-soignantes en charge de la distribution sont sûres d’avoir affaire à la bonne personne.
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici
eBox 3en1, mode d’emploi
L’eBox connectée développée par Oréus contient le traitement pour 7 jours, pour un temps de prise donné, de 24 résidents (24 compartiments). C’est un produit 3en1 qui permet de conditionner les piluliers à l’officine, de les transporter puis de les distribuer à l’établissement.
À la pharmacie : Les ordonnances des résidents sont reçues chaque semaine et rentrées informatiquement. Après une première vérification des traitements prescrits, vient l’étape du remplissage des piluliers pour la semaine, entièrement assisté par le logiciel OREUS.
Grâce à l’eBox 3en1, le dispositif de conditionnement est assisté et sécurisé : chaque compartiment est équipé d’une LED lumineuse, qui indique au pharmacien où ranger les temps de prise du résident pour la semaine.
À l’EHPAD : Une fois l’eBox chargée dans le chariot dédié - le eChariot, qui peut contenir jusqu’à 4 eBox-, l’infirmière se connecte avec son code personnel. Elle sélectionne le patient à qui elle doit administrer le traitement. Au même moment, le compartiment contenant le temps de prise du résident s’allume en vert sur le eChariot. L’infirmière peut alors récupérer l’alvéole, scanner le code Datamatrix de l’étiquette et procéder à la distribution, ainsi qu’à sa validation. Une fois cette étape effectuée, la LED passe au rouge pour indiquer que le traitement a bien été distribué.
L’eBox connectée développée par Oréus contient le traitement pour 7 jours, pour un temps de prise donné, de 24 résidents (24 compartiments). C’est un produit 3en1 qui permet de conditionner les piluliers à l’officine, de les transporter puis de les distribuer à l’établissement.
Grâce à l’eBox 3en1, le dispositif de conditionnement est assisté et sécurisé : chaque compartiment est équipé d’une LED lumineuse, qui indique au pharmacien où ranger les temps de prise du résident pour la semaine.
À l’EHPAD : Une fois l’eBox chargée dans le chariot dédié - le eChariot, qui peut contenir jusqu’à 4 eBox-, l’infirmière se connecte avec son code personnel. Elle sélectionne le patient à qui elle doit administrer le traitement. Au même moment, le compartiment contenant le temps de prise du résident s’allume en vert sur le eChariot. L’infirmière peut alors récupérer l’alvéole, scanner le code Datamatrix de l’étiquette et procéder à la distribution, ainsi qu’à sa validation. Une fois cette étape effectuée, la LED passe au rouge pour indiquer que le traitement a bien été distribué.
L’innovation au service de la prise en charge des résidents
Arrivé sur le marché de l’accompagnement des personnes âgées à la fin de l’année 2017, Bridge compte actuellement 22 établissements répartis sur le territoire français et entend poursuivre son développement à l’échelle nationale. Josué Hodgi, directeur des soins de la société, nous en dit plus.
Comment définiriez-vous la philosophie de Bridge ?
Notre vision de l’accompagnement des aînés se nourrit des réflexions menées avec nos équipes de terrain sur les besoins de nos résidents et les moyens à mettre en œuvre pour les aider à maintenir leurs capacités et leur autonomie le plus longtemps possible,tout en respectant leur volonté, leurs désirs et leurs besoins. Nous sommes également très portés sur le déploiement d’innovations technologiques et humaines, qu’elles soient organisationnelles ou liées à la prise en soins, telles que les INM (Interventions Non Médicamenteuses).
Cela explique donc votre volonté de vous tourner vers une solution telle que celle développée par Oréus…
Effectivement, d’autant que la question de la sécurisation du circuit du médicament est un enjeu qui nous tient particulièrement à cœur. Nos résidents étant pour la plupart polypathologiques, avec des prescriptions médicales correspondant à l’évolution de leurs maladies, le projet OREUS, par la sécurité qu’il apporte, nous semblait être une évidence. Au-delà de cet aspect sécuritaire, ce type de dispositif a l’avantage de libérer du temps infirmier, redéployé au profit des résidents, et de valoriser les professionnels, qui se sentent ainsi investis et accompagnés dans l’exercice de leur métier.D’autant que le travail effectué en amont avec les pharmacies de proximité garantit un fonctionnement fluide du dispositif. Les retours des trois résidences où il a déjà été déployé sont d’ailleurs extrêmement positifs.
Comment définiriez-vous la philosophie de Bridge ?
Notre vision de l’accompagnement des aînés se nourrit des réflexions menées avec nos équipes de terrain sur les besoins de nos résidents et les moyens à mettre en œuvre pour les aider à maintenir leurs capacités et leur autonomie le plus longtemps possible,tout en respectant leur volonté, leurs désirs et leurs besoins. Nous sommes également très portés sur le déploiement d’innovations technologiques et humaines, qu’elles soient organisationnelles ou liées à la prise en soins, telles que les INM (Interventions Non Médicamenteuses).
Cela explique donc votre volonté de vous tourner vers une solution telle que celle développée par Oréus…
Effectivement, d’autant que la question de la sécurisation du circuit du médicament est un enjeu qui nous tient particulièrement à cœur. Nos résidents étant pour la plupart polypathologiques, avec des prescriptions médicales correspondant à l’évolution de leurs maladies, le projet OREUS, par la sécurité qu’il apporte, nous semblait être une évidence. Au-delà de cet aspect sécuritaire, ce type de dispositif a l’avantage de libérer du temps infirmier, redéployé au profit des résidents, et de valoriser les professionnels, qui se sentent ainsi investis et accompagnés dans l’exercice de leur métier.D’autant que le travail effectué en amont avec les pharmacies de proximité garantit un fonctionnement fluide du dispositif. Les retours des trois résidences où il a déjà été déployé sont d’ailleurs extrêmement positifs.