Comment avez-vous fait face à la crise sanitaire ?
Dominique Bourgine : Nous avons, dès le début, mis en place une cellule de crise et une cellule ressources qui ont accompagné les établissements et les personnels de l’association. L’aide technique, numérique et médicale ainsi apportée a permis aux établissements de se concentrer sur la gestion interne de l’épidémie. Mais cela ne s’est pas arrêté là, puisque nous avons aussi développé un accompagnement humain en mobilisant des psychologues mis à l’écoute des salariés comme des résidents et de leurs familles.
Avez-vous déjà pu tirer un premier bilan de la situation ?
Soucieux de recueillir le vécu de nos collaborateurs, nous avons mené une série d’entretiens individuels qui ont permis de définir trois axes d’amélioration majeurs. Afin que nos établissements et salariés soient plus autonomes, nous allons ainsi revoir nos référentiels, pour les réduire à l’essentiel. En parallèle, nous structurerons d’avantage le partage d’expériences et nous instituerons des indicateurs d’activité offrant une vision précise de la situation pour chacun des domaines.
Ces retours d’expériences et la définition de ces trois axes majeurs enrichissent-ils vos travaux sur « l’EHPAD de demain » ?
Ils viennent en effet en complément des réflexions et actions déjà lancées pour répondre à trois enjeux majeurs : humaniser toujours plus l’accompagnement de nos résidents, développer une offre globale aux populations en perte d’autonomie et faciliter l’engagement de nos établissements dans une démarche environnementale. Pour y répondre, nous favorisons par exemple la diversification de nos activités. En alliant EHPAD, maintien à domicile, accueil de jour, portage de repas… nous nous rapprochons du modèle des « plateformes de service », qui favorise des parcours plus fluides, coordonnés, et facilite l’évolution professionnelle de nos collaborateurs.
Vous évoquez un volet environnemental. Comment se traduit-il ?
En internalisant plusieurs fonctions support, nous incitons nos établissements à s’inscrire dans une approche locale et environnementale forte. Dans le cadre de la restauration, par exemple, nous avons acquis un vignoble dans le Bordelais, qui produit un vin à Haute Valeur Environnementale (HVE) servi dans nos résidences. Ce projet, et d’autres similaires, sont facilités par une démarche de circuit-court intégrée dans notre plan stratégique « CAP 2040 ». Celui-ci d’ailleurs se concrétisera cette année par la création du groupe associatif Solid’AR, visant à fédérer l’ADEF, Adef Résidences et l’hôpital Nord 92 pour décloisonner les secteurs du social, du médico-social et du sanitaire. Une manière, là aussi, de mettre en place tous les outils qui permettront de répondre aux enjeux actuels et futurs.
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici
Dominique Bourgine : Nous avons, dès le début, mis en place une cellule de crise et une cellule ressources qui ont accompagné les établissements et les personnels de l’association. L’aide technique, numérique et médicale ainsi apportée a permis aux établissements de se concentrer sur la gestion interne de l’épidémie. Mais cela ne s’est pas arrêté là, puisque nous avons aussi développé un accompagnement humain en mobilisant des psychologues mis à l’écoute des salariés comme des résidents et de leurs familles.
Avez-vous déjà pu tirer un premier bilan de la situation ?
Soucieux de recueillir le vécu de nos collaborateurs, nous avons mené une série d’entretiens individuels qui ont permis de définir trois axes d’amélioration majeurs. Afin que nos établissements et salariés soient plus autonomes, nous allons ainsi revoir nos référentiels, pour les réduire à l’essentiel. En parallèle, nous structurerons d’avantage le partage d’expériences et nous instituerons des indicateurs d’activité offrant une vision précise de la situation pour chacun des domaines.
Ces retours d’expériences et la définition de ces trois axes majeurs enrichissent-ils vos travaux sur « l’EHPAD de demain » ?
Ils viennent en effet en complément des réflexions et actions déjà lancées pour répondre à trois enjeux majeurs : humaniser toujours plus l’accompagnement de nos résidents, développer une offre globale aux populations en perte d’autonomie et faciliter l’engagement de nos établissements dans une démarche environnementale. Pour y répondre, nous favorisons par exemple la diversification de nos activités. En alliant EHPAD, maintien à domicile, accueil de jour, portage de repas… nous nous rapprochons du modèle des « plateformes de service », qui favorise des parcours plus fluides, coordonnés, et facilite l’évolution professionnelle de nos collaborateurs.
Vous évoquez un volet environnemental. Comment se traduit-il ?
En internalisant plusieurs fonctions support, nous incitons nos établissements à s’inscrire dans une approche locale et environnementale forte. Dans le cadre de la restauration, par exemple, nous avons acquis un vignoble dans le Bordelais, qui produit un vin à Haute Valeur Environnementale (HVE) servi dans nos résidences. Ce projet, et d’autres similaires, sont facilités par une démarche de circuit-court intégrée dans notre plan stratégique « CAP 2040 ». Celui-ci d’ailleurs se concrétisera cette année par la création du groupe associatif Solid’AR, visant à fédérer l’ADEF, Adef Résidences et l’hôpital Nord 92 pour décloisonner les secteurs du social, du médico-social et du sanitaire. Une manière, là aussi, de mettre en place tous les outils qui permettront de répondre aux enjeux actuels et futurs.
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici