L’objectif est à la fois de favoriser l’autonomie des malades d’Alzheimer en proposant de les inclure aux activités de la maison (cuisine, jardin, entre en...) comme à l’extérieur de la maison, notamment en créant du lien avec leurs familles, les voisins, les commerçants ou encore les écoles et associations. Soutenue par France d’Alzheimer et les collectivités locales, l’association doit encore réunir 40 000 euros pour conclure l’achat du terrain et déposer le permis de construire dans les prochaines semaines. Une cagnotte de financement participatif permanente vient d’être mise en place en complément des recherches de nouveaux mécènes et partenaires, particuliers comme entreprises. La pose de la première pierre de la maison est prévue cet automne et son ouverture en 2024.
« Déjà plus d’une centaine de personnes nous soutiennent dans notre projet et notre premier appel aux dons nous a permis de récolter déjà plus de 24 000 euros, une première victoire qui motive l’ensemble des adhérents de l’association, déclarée d’intérêt général, à poursuivre notre recherche de mécènes et de nouveaux donateurs. L’objectif à travers ce nouvel appel aux dons est de pouvoir réunir dans les prochaines semaines la totalité des 63 000 euros nécessaires pour l’achat du terrain de la maison partagée. Ensuite nous rentrerons dans une nouvelle phase avec le dépôt du permis de construire d’ici l’été avec en perspective une pose de première pierre que nous espérons cet automne » confirment Gwénaëlle Baudry et Alison Phelipeau à l’origine du projet de cet habitat partagé et accompagné (HAPA) au cœur du bourg de Mouilleron-Saint-Germain situé dans le bocage vendéen.
Un habitat inclusif qui associe les familles, les bénévoles, les voisins, les écoles et les associations
Cette Coloc' Alzheimer, la première en Pays de la Loire portée par une association, a pour mission de favoriser l’autonomie et le vivre ensemble des 10 personnes qui résideront dans cette maison, en les incluant dans les activités du quotidien telles que préparer les repas, cultiver le potager bio, participer aux courses, décider des loisirs... tout en associant les familles, les bénévoles, les voisins ou encore les écoles et les associations culturelles et sportives. « Nous voulons proposer un lieu de vie alternatif aux institutions quand le main en à domicile n’est plus possible, avec un accompagnement humaniste et bienveillant » précisent les deux fondatrices. « Cet habitat dit inclusif sera situé à 400 mètres du centre du bourg, des auxiliaires de vie seront présents 24h/24 et 7j/7 ainsi que deux animatrices de vie sociale et partagée a n de favoriser le vivre ensemble et soutenir l’inclusion sociale des dix habitants ».
Une pose de première pierre à l’automne et une ouverture de la maison prévue en 2024
Le projet, soutenu par les collectivités locales et déjà plusieurs mécènes et partenaires, est porté par deux professionnelles de santé qui ont une expérience de plus de 12 ans dans l’accompagnement de personnes ayant des troubles cognitifs avec une maladie de type Alzheimer. Gwénaëlle Baudry, psychomotricienne, a longtemps travaillé à l’hôpital local de la Chataigneraie. Alison Phelipeau, aide-soignante de formation, a travaillé dans plusieurs établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Fortes de leurs expériences, elles poursuivent actuellement chacune une forma on en parallèle à la conduite de ce projet, Gwénaëlle à travers un Master de management en économie sociale et solidaire et Alison avec des études pour devenir responsable de résidence.
Plus d’informations sur www.envieappartagee.fr.