
La FNAQPA prend acte de la présentation par le cabinet de la ministre déléguée à l’Autonomie des grandes orientations budgétaires médico-sociales pour 2025. S’il faut reconnaitre le maintien des mesures au bénéfice des établissements et services en dépit du contexte économique, le décalage entre les financements alloués et les besoins et les attentes des personnes âgées accompagnées se poursuit inexorablement.
Le fonds d’urgence de 300 millions d’euros, réservé aux établissements et services médico-sociaux, est un signal fort. Mais il s'agit d'un palliatif de court terme, alors que le secteur attend un véritable plan d’avenir.
Le fonds d’urgence de 300 millions d’euros, réservé aux établissements et services médico-sociaux, est un signal fort. Mais il s'agit d'un palliatif de court terme, alors que le secteur attend un véritable plan d’avenir.
Une confiance ébranlée des gestionnaires, sanctionnés pour leur bonne gestion
La FNAQPA rappelle que la grande majorité des établissements et services sont en déficit du fait de leur modèle économique.
Pourtant acteurs essentiels de l’accompagnement au quotidien, les gestionnaires de terrain sont tantôt culpabilisés pour leur prétendue mauvaise gestion, tantôt soupçonnés lorsqu'ils parviennent à dégager des excédents. Cette stratégie fragilise la dynamique même de bonne gestion des structures. La FNAQPA appelle à une restauration de la confiance entre les gestionnaires et l’État.
Pourtant acteurs essentiels de l’accompagnement au quotidien, les gestionnaires de terrain sont tantôt culpabilisés pour leur prétendue mauvaise gestion, tantôt soupçonnés lorsqu'ils parviennent à dégager des excédents. Cette stratégie fragilise la dynamique même de bonne gestion des structures. La FNAQPA appelle à une restauration de la confiance entre les gestionnaires et l’État.
L’impossible projection et l’incertitude permanente
Le fait qu’une part de plus en plus importante des financements alloués au secteur passe par des crédits dont l’allocation n’est ni pérenne, ni objective, est préoccupant.
L'absence de visibilité et l’impossibilité de se projeter plongent les gestionnaires dans l'incertitude permanente. La FNAQPA appelle à nouveau à une rénovation profonde du modèle économique des établissements et des services afin de leur permettre de faire face à l’enjeu de leur attractivité et au défi de la double transition démographique et écologique qu’ils affrontent.
L’enjeu ultime demeure la qualité de vie des personnes accompagnées. La FNAQPA rappelle qu’il ne suffit pas d’injecter des crédits non reconductibles dans un modèle qui ne se renouvelle pas pour favoriser le bien-vieillir. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est un véritable changement de cap dans l’accompagnement du vieillissement, un financement structurel solide, une reconnaissance réelle des professionnels, et une gouvernance basée sur la confiance et la transparence.
Une amélioration de la prévention dans l’accompagnement des personnes âgées permettrait de réduire en coût global les dépenses de l’assurance maladie. La FNAQPA se tient à la disposition du Gouvernement pour travailler sur les marges d’efficience existant dans le secteur.
L'absence de visibilité et l’impossibilité de se projeter plongent les gestionnaires dans l'incertitude permanente. La FNAQPA appelle à nouveau à une rénovation profonde du modèle économique des établissements et des services afin de leur permettre de faire face à l’enjeu de leur attractivité et au défi de la double transition démographique et écologique qu’ils affrontent.
L’enjeu ultime demeure la qualité de vie des personnes accompagnées. La FNAQPA rappelle qu’il ne suffit pas d’injecter des crédits non reconductibles dans un modèle qui ne se renouvelle pas pour favoriser le bien-vieillir. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est un véritable changement de cap dans l’accompagnement du vieillissement, un financement structurel solide, une reconnaissance réelle des professionnels, et une gouvernance basée sur la confiance et la transparence.
Une amélioration de la prévention dans l’accompagnement des personnes âgées permettrait de réduire en coût global les dépenses de l’assurance maladie. La FNAQPA se tient à la disposition du Gouvernement pour travailler sur les marges d’efficience existant dans le secteur.