Décidément, votre résidence ose toujours les projets les plus inattendus. Comment avez-vous eu cette nouvelle idée ?
Vanessa Laclaustra-Marcos : À chaque fois, ce sont nos résidents qui sont à l’initiative des projets que nous menons et de ces défis parfois surprenants. Pour celui-ci, tout est parti d’une activité du quotidien. Après avoir assisté à la projection du mythique « Maverick Top Gun », plusieurs résidents nous ont fait part de leur souhait de ... voler. Après analyse approfondie, notamment des risques de différentes options – montgolfière, paramoteur, planeur –, le choix s’est porté à l’unanimité sur la chute libre indoor rebaptisée pour l'occasion vol libre indoor… Nous souhaitions en effet éviter le mot chute et son cortège d’appréhensions.
Mais entre l’inspiration et la réalisation d’un tel projet, ce ne doit pas être si évident…
C’est sûr, et nous devons beaucoup à Monsieur Le Dinh, notre directeur régional, qui a pris en charge toute la partie logistique, technique et financière. C’est lui qui nous a permis d’oser réaliser le rêve de nos résidentes. Pour ce qui est du vol, la société iFLY a été très rassurante. Malgré ce que l’on peut croire, il s’agit d’une activité faisable dès 5 ans et à tout âge. Médicalement parlant, les seules contre-indications sont les problèmes d’épaule et un poids supérieur à 115 kg.
Comment s’est déroulée la préparation de vos résidentes ?
Rien n’aurait été possible sans le travail de l’IDEC, du médecin coordonnateur et de notre intervenante en danse et relaxation, qui ont travaillé tant sur l’aspect psychologique que physique. Le Dr Daher a d’abord vérifié tous les dossiers des candidates, condition sine qua non à leur participation, ce que nous avions d’ailleurs bien pris le soin de leur expliquer. Une fois ces vérifications faites, nous avons organisé des sessions de préparation au saut avec notre intervenante en danse, auxquelles tous les résidents pouvaient d’ailleurs prendre part. Cela leur a permis d’apprendre les bons gestes, mais aussi d’apaiser leurs craintes. Enfin, le jour du vol, le médecin et l’IDEC nous ont accompagnés, avec une mallette de secours au cas où.
Aujourd’hui, que retenez-vous de cette expérience ?
Nous avons vraiment vécu une journée extraordinaire. Nous avons vu nos 5 résidentes rêver, mais aussi faire preuve de beaucoup de courage. L’une d’entre elles, qui n’exprime généralement aucune expression, nous a d’ailleurs dit que si elle le pouvait elle le referait demain. Une autre, qui était un peu impressionnée le jour J, en parle encore aujourd’hui et ne regrette pas d’être allée jusqu’au bout. Au-delà, cette expérience a inspiré d’autres résidents qui souhaiteraient désormais voler à leur tour. Ce qui est certain c’est que nous le referons. Après concertation avec les résidents et le CVS, ce pourrait même devenir une activité « régulière ».
Avez-vous déjà d’autres projets du genre en préparation ?
Lorsque nous sommes allés faire le vol, les résidentes ont aperçu la tyrolienne et nous ont dit qu’elles aimeraient bien essayer… (rires) Rien n'est défini pour le moment, mais sans nécessairement faire dans le spectaculaire, nous avons toujours des projets. Il en faut, c’est ce qui donne du sens à la vie. Par exemple, nous souhaitons créer un enclos, une sorte de mini ferme pédagogique, qui accueillerait nos nombreux animaux : oiseaux, lapins, chats et chiens. Et pourquoi pas, y ajouter un petit cochon.
- Pour découvrir le projet : https://www.youtube.com/watch?v=WS1qVbCh7vA
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici
Vanessa Laclaustra-Marcos : À chaque fois, ce sont nos résidents qui sont à l’initiative des projets que nous menons et de ces défis parfois surprenants. Pour celui-ci, tout est parti d’une activité du quotidien. Après avoir assisté à la projection du mythique « Maverick Top Gun », plusieurs résidents nous ont fait part de leur souhait de ... voler. Après analyse approfondie, notamment des risques de différentes options – montgolfière, paramoteur, planeur –, le choix s’est porté à l’unanimité sur la chute libre indoor rebaptisée pour l'occasion vol libre indoor… Nous souhaitions en effet éviter le mot chute et son cortège d’appréhensions.
Mais entre l’inspiration et la réalisation d’un tel projet, ce ne doit pas être si évident…
C’est sûr, et nous devons beaucoup à Monsieur Le Dinh, notre directeur régional, qui a pris en charge toute la partie logistique, technique et financière. C’est lui qui nous a permis d’oser réaliser le rêve de nos résidentes. Pour ce qui est du vol, la société iFLY a été très rassurante. Malgré ce que l’on peut croire, il s’agit d’une activité faisable dès 5 ans et à tout âge. Médicalement parlant, les seules contre-indications sont les problèmes d’épaule et un poids supérieur à 115 kg.
Comment s’est déroulée la préparation de vos résidentes ?
Rien n’aurait été possible sans le travail de l’IDEC, du médecin coordonnateur et de notre intervenante en danse et relaxation, qui ont travaillé tant sur l’aspect psychologique que physique. Le Dr Daher a d’abord vérifié tous les dossiers des candidates, condition sine qua non à leur participation, ce que nous avions d’ailleurs bien pris le soin de leur expliquer. Une fois ces vérifications faites, nous avons organisé des sessions de préparation au saut avec notre intervenante en danse, auxquelles tous les résidents pouvaient d’ailleurs prendre part. Cela leur a permis d’apprendre les bons gestes, mais aussi d’apaiser leurs craintes. Enfin, le jour du vol, le médecin et l’IDEC nous ont accompagnés, avec une mallette de secours au cas où.
Aujourd’hui, que retenez-vous de cette expérience ?
Nous avons vraiment vécu une journée extraordinaire. Nous avons vu nos 5 résidentes rêver, mais aussi faire preuve de beaucoup de courage. L’une d’entre elles, qui n’exprime généralement aucune expression, nous a d’ailleurs dit que si elle le pouvait elle le referait demain. Une autre, qui était un peu impressionnée le jour J, en parle encore aujourd’hui et ne regrette pas d’être allée jusqu’au bout. Au-delà, cette expérience a inspiré d’autres résidents qui souhaiteraient désormais voler à leur tour. Ce qui est certain c’est que nous le referons. Après concertation avec les résidents et le CVS, ce pourrait même devenir une activité « régulière ».
Avez-vous déjà d’autres projets du genre en préparation ?
Lorsque nous sommes allés faire le vol, les résidentes ont aperçu la tyrolienne et nous ont dit qu’elles aimeraient bien essayer… (rires) Rien n'est défini pour le moment, mais sans nécessairement faire dans le spectaculaire, nous avons toujours des projets. Il en faut, c’est ce qui donne du sens à la vie. Par exemple, nous souhaitons créer un enclos, une sorte de mini ferme pédagogique, qui accueillerait nos nombreux animaux : oiseaux, lapins, chats et chiens. Et pourquoi pas, y ajouter un petit cochon.
- Pour découvrir le projet : https://www.youtube.com/watch?v=WS1qVbCh7vA
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici