« Si enfin la réalité de la crise des EHPAD est reconnue, la réponse apportée pour améliorer rapidement la situation est très insuffisante.
Alors que tous les EHPAD n’ont pas encore récupéré les pertes consécutives à la réforme de la tarification (évaluées à 200 millions d’euros par la Fédération Hospitalière de France), la ministre annonce une enveloppe dédiée de 430 millions.
Rapportée aux 7200 EHPAD cela ne représente que 60000 euros par établissement, bien en deçà du coût du poste d’infirmière de nuit rendu obligatoire.
La télémédecine suppose la disponibilité d’infirmières et de médecins. Dans les déserts médicaux, là ou médecins comme infirmières sont rares ou absents, elle n’apporte aucune réponse.
Résidents et personnels ont besoin de moyens immédiats pour répondre à la maltraitance institutionnelle en place (et longtemps niée) générant une souffrance préjudiciable à tous.
Quant au domicile il a aussi besoin de réponses urgentes, les services n’étant plus en capacité de répondre aux besoins.
Pour préparer l’avenir à l’horizon 2030, un saupoudrage de mesures et un catalogue de bonnes intentions nous ramènent aux concertations maintes fois lancées mais abandonnées par les précédents gouvernements au seuil des financements.
C’est une filière d’accompagnement de la perte d’autonomie qu’il faut construire du domicile à l’établissement sur la base de la solidarité nationale, sans barrière d'âge.
Les personnes âgées actuellement concernées sont condamnées à subir encore un traitement indigne de leur vieillissement dont les Français doivent avoir honte. »
Alors que tous les EHPAD n’ont pas encore récupéré les pertes consécutives à la réforme de la tarification (évaluées à 200 millions d’euros par la Fédération Hospitalière de France), la ministre annonce une enveloppe dédiée de 430 millions.
Rapportée aux 7200 EHPAD cela ne représente que 60000 euros par établissement, bien en deçà du coût du poste d’infirmière de nuit rendu obligatoire.
La télémédecine suppose la disponibilité d’infirmières et de médecins. Dans les déserts médicaux, là ou médecins comme infirmières sont rares ou absents, elle n’apporte aucune réponse.
Résidents et personnels ont besoin de moyens immédiats pour répondre à la maltraitance institutionnelle en place (et longtemps niée) générant une souffrance préjudiciable à tous.
Quant au domicile il a aussi besoin de réponses urgentes, les services n’étant plus en capacité de répondre aux besoins.
Pour préparer l’avenir à l’horizon 2030, un saupoudrage de mesures et un catalogue de bonnes intentions nous ramènent aux concertations maintes fois lancées mais abandonnées par les précédents gouvernements au seuil des financements.
C’est une filière d’accompagnement de la perte d’autonomie qu’il faut construire du domicile à l’établissement sur la base de la solidarité nationale, sans barrière d'âge.
Les personnes âgées actuellement concernées sont condamnées à subir encore un traitement indigne de leur vieillissement dont les Français doivent avoir honte. »