Après une année blanche, les Journées d’Études de l’URBH sont de retour à Agen. Quel regard portez-vous sur cette édition 2021 ?
Andy Nguyen : Elle sera celle des grandes retrouvailles, et est donc attendue avec beaucoup d’impatience pour renouer et échanger après l’épisode difficile que nous venons tous de vivre, en établissement de santé comme en EHPAD. Rappelons à ce titre que nos Journées d’Études sont aussi bien ouvertes aux blanchisseries du secteur sanitaire qu’à celles du médico-social, et qu’elles sont référencées DataDock – la participation peut donc être prise en charge au titre de la formation professionnelle.
L’un des fils rouges portera, sans surprise, sur les enseignements de la crise sanitaire.
Andy Nguyen : Ce sera en effet l’occasion d’échanger sur nos expériences et de les remettre à plat. Sur le plan professionnel, la pandémie a été particulièrement enrichissante, et certaines évolutions pourraient probablement être pérennisées. Je pense notamment aux articles réutilisables, qui imposeront toutefois de prêter une grande attention au sur-stockage dans les services de soins pour éviter les ruptures de circuit – peut-être faudra-t-il recourir ici aux puces d’identification Ultra Haute-Fréquence (UHF). Il serait également opportun de réfléchir au maintien des capacités d’assemblage textile sur site, qui ont démontré toute leur importance durant la première vague.
Catherine Diallo : Nous évoquerons donc l’après-Covid au sens large, c’est-à-dire autant les retours d’expériences que ce que nous comptons en faire. Cette période a mis notre profession sur le devant de la scène et lui a permis de démontrer sa capacité de mobilisation et d’adaptation. Mais elle a, aussi, fait figure de traumatisme collectif, qu’il faut évacuer. Nous évoquerons donc les répercussions sociales de la crise, les valeurs qu’elle a mis en lumière, la résilience, et surtout la remotivation des équipes. Or, pour relancer la locomotive, il faudra des projets fédérateurs et des outils pour les mettre en place. C’est un autre objectif de nos Journées.
Andy Nguyen : Elle sera celle des grandes retrouvailles, et est donc attendue avec beaucoup d’impatience pour renouer et échanger après l’épisode difficile que nous venons tous de vivre, en établissement de santé comme en EHPAD. Rappelons à ce titre que nos Journées d’Études sont aussi bien ouvertes aux blanchisseries du secteur sanitaire qu’à celles du médico-social, et qu’elles sont référencées DataDock – la participation peut donc être prise en charge au titre de la formation professionnelle.
L’un des fils rouges portera, sans surprise, sur les enseignements de la crise sanitaire.
Andy Nguyen : Ce sera en effet l’occasion d’échanger sur nos expériences et de les remettre à plat. Sur le plan professionnel, la pandémie a été particulièrement enrichissante, et certaines évolutions pourraient probablement être pérennisées. Je pense notamment aux articles réutilisables, qui imposeront toutefois de prêter une grande attention au sur-stockage dans les services de soins pour éviter les ruptures de circuit – peut-être faudra-t-il recourir ici aux puces d’identification Ultra Haute-Fréquence (UHF). Il serait également opportun de réfléchir au maintien des capacités d’assemblage textile sur site, qui ont démontré toute leur importance durant la première vague.
Catherine Diallo : Nous évoquerons donc l’après-Covid au sens large, c’est-à-dire autant les retours d’expériences que ce que nous comptons en faire. Cette période a mis notre profession sur le devant de la scène et lui a permis de démontrer sa capacité de mobilisation et d’adaptation. Mais elle a, aussi, fait figure de traumatisme collectif, qu’il faut évacuer. Nous évoquerons donc les répercussions sociales de la crise, les valeurs qu’elle a mis en lumière, la résilience, et surtout la remotivation des équipes. Or, pour relancer la locomotive, il faudra des projets fédérateurs et des outils pour les mettre en place. C’est un autre objectif de nos Journées.
Par exemple ?
Andy Nguyen : Nous mettrons notamment l’accent sur le tout-séché, une évolution technologique aujourd’hui regardée avec beaucoup d’attention. Elle est par exemple mise en œuvre à la blanchisserie d’Agen, qui pourra être visitée. Il faut dire que le tout-séché a un intérêt majeur : il permet d’effectuer un tri au propre, ce qui est particulièrement pertinent dans le contexte actuel. Il est certes possible de maintenir un tri au sale, mais l’organisation ne sera alors pas optimale.
Catherine Diallo : Nous aborderons également l’inscription dans une démarche de certification RABC selon la norme NF EN 14065, relativement peu fréquente sur le terrain alors même que les blanchisseries hospitalières appliquent dans leur très large majorité les principes RABC. Convaincus que la certification permettra de valoriser l’engagement des équipes, nous remettrons désormais des trophées aux blanchisseries certifiées RABC. Rappelons d’ailleurs ici que l’URBH est, depuis deux ans, en mesure d’effectuer des audits de certification validés par l’AFNOR.
Justement, en parlant de RABC : l’URBH travaille aujourd’hui à l’actualisation des Guides de la Fonction Linge. Comment procédez-vous ?
Catherine Diallo : Nous avons d’ores-et-déjà presque terminé la réactualisation du Guide de la Fonction Linge en EHPAD, qui sera prochainement publié sur notre site. En ce qui concerne le Guide de la Fonction Linge au sens large, nous avons souhaité travailler par chapitre, en priorisant les réactualisations. Nous commencerons par la partie sur l’environnement, qui fait écho à nos autres travaux sur les rejets de substances dangereuses dans l’eau (RSDE), l’énergie, le circuit de recyclage des textiles usagés, etc.
Andy Nguyen : Les problématiques environnementales s’inscrivent, à juste titre, dans un contexte règlementaire de plus en plus exigeant, dont les évolutions régulières font écho aux orientations stratégiques nationales. Mais, aussi justifiées soient-elles, ces nouvelles contraintes exigent des réponses méthodologiques pour accompagner leur mise en œuvre. C’est ce que nous nous attellerons à proposer aux membres de l’URBH avec cette première réactualisation. Nous tâcherons par la suite de mettre à jour un chapitre par an, en fonction des demandes remontées du terrain, tout en réfléchissant à d’autres actions pour continuer à faire vivre notre réseau.
- Informations, inscriptions et programme sur www.urbh.net .
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici
Andy Nguyen : Nous mettrons notamment l’accent sur le tout-séché, une évolution technologique aujourd’hui regardée avec beaucoup d’attention. Elle est par exemple mise en œuvre à la blanchisserie d’Agen, qui pourra être visitée. Il faut dire que le tout-séché a un intérêt majeur : il permet d’effectuer un tri au propre, ce qui est particulièrement pertinent dans le contexte actuel. Il est certes possible de maintenir un tri au sale, mais l’organisation ne sera alors pas optimale.
Catherine Diallo : Nous aborderons également l’inscription dans une démarche de certification RABC selon la norme NF EN 14065, relativement peu fréquente sur le terrain alors même que les blanchisseries hospitalières appliquent dans leur très large majorité les principes RABC. Convaincus que la certification permettra de valoriser l’engagement des équipes, nous remettrons désormais des trophées aux blanchisseries certifiées RABC. Rappelons d’ailleurs ici que l’URBH est, depuis deux ans, en mesure d’effectuer des audits de certification validés par l’AFNOR.
Justement, en parlant de RABC : l’URBH travaille aujourd’hui à l’actualisation des Guides de la Fonction Linge. Comment procédez-vous ?
Catherine Diallo : Nous avons d’ores-et-déjà presque terminé la réactualisation du Guide de la Fonction Linge en EHPAD, qui sera prochainement publié sur notre site. En ce qui concerne le Guide de la Fonction Linge au sens large, nous avons souhaité travailler par chapitre, en priorisant les réactualisations. Nous commencerons par la partie sur l’environnement, qui fait écho à nos autres travaux sur les rejets de substances dangereuses dans l’eau (RSDE), l’énergie, le circuit de recyclage des textiles usagés, etc.
Andy Nguyen : Les problématiques environnementales s’inscrivent, à juste titre, dans un contexte règlementaire de plus en plus exigeant, dont les évolutions régulières font écho aux orientations stratégiques nationales. Mais, aussi justifiées soient-elles, ces nouvelles contraintes exigent des réponses méthodologiques pour accompagner leur mise en œuvre. C’est ce que nous nous attellerons à proposer aux membres de l’URBH avec cette première réactualisation. Nous tâcherons par la suite de mettre à jour un chapitre par an, en fonction des demandes remontées du terrain, tout en réfléchissant à d’autres actions pour continuer à faire vivre notre réseau.
- Informations, inscriptions et programme sur www.urbh.net .
Article publié dans le numéro de juillet d'Ehpadia à consulter ici