Avec 52 000 places autorisées sur la période 2007-2012, le Plan de Solidarité Grand Âge (PSGA) constitue indéniablement une réussite, comparé à l’objectif de près de 60 000 places. Et il va continuer de porter ses fruits jusqu’en 2020, compte tenu des délais entre autorisations et installations (3 à 5 ans).
Ainsi, plus de 14 000 places en hébergement permanent devraient être installées entre 2014 et 2017, mais aussi près de 2 400 places en accueil de jour et plus de 1 430 places en hébergement temporaire sur la même période, d’après les prévisions des experts de Precepta. Et le secteur privé commercial, particulièrement réactif, a su s’emparer des opportunités du PSGA 2007-2012. Les grands groupes de maisons de retraite ont en effet industrialisé et optimisé nombre de compétences réglementaires, financières, immobilières et humaines.
Mais avec la fin du PSGA et la pleine entrée en fonction des nouvelles procédures d’autorisation par appels à projets, le flux d’autorisation s’est déjà considérablement tari. Moins de 2 000 autorisations ont été accordées en 2013, contre 9 500 en moyenne sur la période 2007-2010 et 6 500 sur 2010-2011, selon le recensement des experts de Precepta.
Ainsi, plus de 14 000 places en hébergement permanent devraient être installées entre 2014 et 2017, mais aussi près de 2 400 places en accueil de jour et plus de 1 430 places en hébergement temporaire sur la même période, d’après les prévisions des experts de Precepta. Et le secteur privé commercial, particulièrement réactif, a su s’emparer des opportunités du PSGA 2007-2012. Les grands groupes de maisons de retraite ont en effet industrialisé et optimisé nombre de compétences réglementaires, financières, immobilières et humaines.
Mais avec la fin du PSGA et la pleine entrée en fonction des nouvelles procédures d’autorisation par appels à projets, le flux d’autorisation s’est déjà considérablement tari. Moins de 2 000 autorisations ont été accordées en 2013, contre 9 500 en moyenne sur la période 2007-2010 et 6 500 sur 2010-2011, selon le recensement des experts de Precepta.
Développer le cœur de métier avec la croissance externe
Dans ce contexte, les groupes d’EHPAD sont aujourd’hui à la recherche de relais de croissance. Parmi les axes possibles, les opérateurs peuvent privilégier la croissance externe qui a gagné en pertinence pour développer le cœur de métier. En France, il peut s’agir de rapprochements entre grands groupes, à l’image de celui de Korian et Medica. La croissance externe peut également prendre la forme d’entrées dans le capital de fonds d’investissement, comme la prise de contrôle de DomusVi par PAI Partners, ou d’institutionnels (exemple de l’entrée de Predica dans le capital de Domidep). Enfin, il peut s’agir de rachats d’EHPAD, indépendants ou affiliés à des groupes sur le point de se désengager, débouchant bien souvent sur une remise aux normes et une rénovation des établissements.
La croissance externe est également une voie explorée pour se développer à l’international. C’est alors pour les groupes d’EHPAD l’occasion d’exercer leurs compétences sur des marchés européens aux caractéristiques proches et parfois moins contraints, comme le groupe Orpéa ces derniers mois.
La croissance externe est également une voie explorée pour se développer à l’international. C’est alors pour les groupes d’EHPAD l’occasion d’exercer leurs compétences sur des marchés européens aux caractéristiques proches et parfois moins contraints, comme le groupe Orpéa ces derniers mois.
Se diversifier autour du « parcours de soins »
Une autre voie est la diversification autour du « parcours de soins ». La logique de filière et de soins doit en effet s’imposer aux côtés de la logique purement métier. Cela répond à la convergence des secteurs sanitaire et médico-social mais aussi à l’émergence de logiques de parcours de santé ou de vie centrées sur la personne âgée, à l’image du programme PAERPA (Programme Personnes Âgées en Risque de Perte d’Autonomie).
Les pouvoirs publics et les autorités de tutelle encouragent en effet les opérateurs à investir de nouveaux champs d’activité, complémentaires de leur cœur de métier et pas toujours rentables (exemple des services de maintien à domicile), et dominés par les acteurs publics et privés à but non lucratif. La reprise d’Adhap Services par Orpéa, en janvier 2015, illustre l’inflexion en cours des modèles d’activité traditionnels des maisons de retraite.
Les pouvoirs publics et les autorités de tutelle encouragent en effet les opérateurs à investir de nouveaux champs d’activité, complémentaires de leur cœur de métier et pas toujours rentables (exemple des services de maintien à domicile), et dominés par les acteurs publics et privés à but non lucratif. La reprise d’Adhap Services par Orpéa, en janvier 2015, illustre l’inflexion en cours des modèles d’activité traditionnels des maisons de retraite.