Le député Cyrille Isaac-Sibille, co-rapporteur de la mission flash portant sur les conditions de travail et la gestion des ressources humaines en Ehpad, a présenté les conclusions de celle-ci ce mardi 8 mars, en commission des affaires sociales.
Depuis le début de cette législature, nous travaillons sur le Grand âge, l’autonomie des personnes âgées, la prise en charge de la dépendance. Nous achevons aujourd’hui notre travail, au sein de la Commission des affaires sociales, sur cette même thématique. Elle est en effet prégnante aujourd’hui, tant le vieillissement de la population s’accélère, ainsi que la dépendance, ce qui nous laisse craindre des difficultés et des tensions encore plus accrues au sein de nos Ehpad.
Malgré l’émoi suscité par l’ouvrage de Victor Castanet, beaucoup de ces constats sont connus : insuffisance du personnel d’Ehpad, manque d’attractivité des métiers du Grand âge, pourtant indispensables à l’accompagnement de nos aînés, de plus en plus nombreux, âgés et dépendants, un taux élevé d’accidents et de maladies professionnels.
Des mesures ont été prises depuis cinq ans pour pallier ces difficultés et en faveur du bien vieillir, à domicile comme en établissement La création de la cinquième branche de la Sécurité sociale, consacrée à la reconnaissance de la perte d’autonomie comme nouveau risque devant être pris en charge, à part entière, de manière universelle et solidaire par la Sécurité sociale ; La création de 10 000 postes de soignants en Ehpad ; La revalorisation salariale des professionnels du secteur médico-social (183 euros nets par mois en Ehpad public et associatif, 160 euros en Ehpad commercial) ; La hausse du minimum vieillesse de 100 euros par mois pour une personne âgée vivant seule ; ... Cependant, nous faisons face à un mur démographique. Nous devons maintenir et prolonger nos efforts pour faire face aux maux du secteur Grand âge.
Il y a une convergence entre les différentes instances - Gouvernement, la HAS, les enquêtes Igas/Igf et Parlement. Les propositions qui en émanent : Renforcer les contrôles et engager les établissements dans une démarche qualité avec un nouveau référentiel d’évaluation favorisant la bien-traitance. Renforcer la transparence envers les résidents et leurs familles, ainsi que leur rôle dans le fonctionnement quotidien des Ehpad, qui doivent rester des lieux de vie. Renforcer les actions de prévention pour diminuer les accidents du travail et les maladies professionnelles. Assurer un nombre minimal de personnels par résident, notamment aux moments clés de la journée (lever, toilette, repas, coucher). Intégrer un volet médico-social obligatoire à la formation des directeurs des Ehpad, pour garantir une gestion plus humaine. Faire en sorte que le directeur conserve la gestion fonctionnelle de son établissement, notamment en l’associant à la rédaction du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens. Je tiens à saluer les personnels de ces établissements qui, pour la grande majorité, travaillent chaque jour avec professionnalisme, dévouement et humanité, auprès des personnes âgées.
Depuis le début de cette législature, nous travaillons sur le Grand âge, l’autonomie des personnes âgées, la prise en charge de la dépendance. Nous achevons aujourd’hui notre travail, au sein de la Commission des affaires sociales, sur cette même thématique. Elle est en effet prégnante aujourd’hui, tant le vieillissement de la population s’accélère, ainsi que la dépendance, ce qui nous laisse craindre des difficultés et des tensions encore plus accrues au sein de nos Ehpad.
Malgré l’émoi suscité par l’ouvrage de Victor Castanet, beaucoup de ces constats sont connus : insuffisance du personnel d’Ehpad, manque d’attractivité des métiers du Grand âge, pourtant indispensables à l’accompagnement de nos aînés, de plus en plus nombreux, âgés et dépendants, un taux élevé d’accidents et de maladies professionnels.
Des mesures ont été prises depuis cinq ans pour pallier ces difficultés et en faveur du bien vieillir, à domicile comme en établissement La création de la cinquième branche de la Sécurité sociale, consacrée à la reconnaissance de la perte d’autonomie comme nouveau risque devant être pris en charge, à part entière, de manière universelle et solidaire par la Sécurité sociale ; La création de 10 000 postes de soignants en Ehpad ; La revalorisation salariale des professionnels du secteur médico-social (183 euros nets par mois en Ehpad public et associatif, 160 euros en Ehpad commercial) ; La hausse du minimum vieillesse de 100 euros par mois pour une personne âgée vivant seule ; ... Cependant, nous faisons face à un mur démographique. Nous devons maintenir et prolonger nos efforts pour faire face aux maux du secteur Grand âge.
Il y a une convergence entre les différentes instances - Gouvernement, la HAS, les enquêtes Igas/Igf et Parlement. Les propositions qui en émanent : Renforcer les contrôles et engager les établissements dans une démarche qualité avec un nouveau référentiel d’évaluation favorisant la bien-traitance. Renforcer la transparence envers les résidents et leurs familles, ainsi que leur rôle dans le fonctionnement quotidien des Ehpad, qui doivent rester des lieux de vie. Renforcer les actions de prévention pour diminuer les accidents du travail et les maladies professionnelles. Assurer un nombre minimal de personnels par résident, notamment aux moments clés de la journée (lever, toilette, repas, coucher). Intégrer un volet médico-social obligatoire à la formation des directeurs des Ehpad, pour garantir une gestion plus humaine. Faire en sorte que le directeur conserve la gestion fonctionnelle de son établissement, notamment en l’associant à la rédaction du Contrat Pluriannuel d’Objectifs et de Moyens. Je tiens à saluer les personnels de ces établissements qui, pour la grande majorité, travaillent chaque jour avec professionnalisme, dévouement et humanité, auprès des personnes âgées.