Au milieu des années 1990, la CRAMCO (Caisse Régionale d’Assurance Maladie Centre Ouest), propriétaire du centre de vacances L’Œillet des Pins, a souhaité transformer l’établissement en un lieu de villégiature et de prévention de la dépendance. Elle s’est rapprochée de l’ANSSE (Association Nationale Service Senior Écureuil), qui deviendra la Fondation Partage et Vie, pour lui confier cette transformation.
Après travaux, L’Œillet des Pins a rouvert le 4 octobre 2004, sous la forme d’un EHPAD spécialisé dans l’accueil des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, une spécificité très innovante pour l’époque, qui anticipait des besoins qui allaient devenir croissants.
Après travaux, L’Œillet des Pins a rouvert le 4 octobre 2004, sous la forme d’un EHPAD spécialisé dans l’accueil des personnes atteintes de maladies neurodégénératives, une spécificité très innovante pour l’époque, qui anticipait des besoins qui allaient devenir croissants.
20 ans d’initiatives pour prendre soin des plus fragiles
L’individualisation de l’accompagnement est au cœur des préoccupations d’une équipe qui a fait évoluer ses pratiques et son offre de services, au fil des années, pour remplir cet objectif.
Ouverture sur l’extérieur et respect du rythme de chacun
La grande particularité de l’établissement repose sur l’attention portée au respect du rythme de vie de chacun. Les horaires des repas sont par exemple flexibles : en fonction des envies des résidents ou de leurs horaires de lever ou de sieste, leur petit-déjeuner, déjeuner ou dîner peuvent être gardés au chaud ou servis plus tard. Les activités sont également à la carte. Cette adaptation permet de maintenir la sérénité de chacun et constitue une mesure thérapeutique majeure dans la prise en charge des troubles cognitifs.
Ouverture sur l’extérieur et respect du rythme de chacun
La grande particularité de l’établissement repose sur l’attention portée au respect du rythme de vie de chacun. Les horaires des repas sont par exemple flexibles : en fonction des envies des résidents ou de leurs horaires de lever ou de sieste, leur petit-déjeuner, déjeuner ou dîner peuvent être gardés au chaud ou servis plus tard. Les activités sont également à la carte. Cette adaptation permet de maintenir la sérénité de chacun et constitue une mesure thérapeutique majeure dans la prise en charge des troubles cognitifs.
Conserver les liens avec l’extérieur et donner aux personnes accueillies la possibilité de contribuer à la vie de la cité est également essentiel. Les équipes veillent à se renouveler régulièrement en mettant en œuvre des initiatives variées. C’est ainsi que les résidents ont pu participer, aux côtés d’autres habitants de la commune, à des ateliers de peinture qui ont lieu en plein air pendant le marché de la ville. Leur a été également proposé de contribuer à l’un des jardins ouvriers de la ville : s’occuper des semis, arroser les plantations des personnes absentes, récolter les légumes et les fleurs... sont autant d’occasions pour les résidents de conserver leur autonomie et de se sentir utiles. Récemment les salariés et la directrice de l’agence bancaire CCF de Royan ont participé à la remise en déco d’un salon de l’une des unités de l’établissement. L’Œillet des Pins est également labellisé centre refuge de la ligue de protection des oiseaux : création de nid, nourriture des différentes espèces présentes sur le site, programme de sauvegarde de la mésange grise avec la communauté de communes... Comme tout citoyen, les résidents sont sensibles aux problèmes environnementaux. L’objectif est de leur donner les moyens de s’engager dans cette démarche.
Divers soins de soutien et activités sont en outre proposés quotidiennement : atelier d’éveil tous les matins, atelier de relaxation ou d’expression musicale, goûter-sortie, goûter-concert, ciné-salon, revue de presse, jeux de mémoire, travaux manuels... des rencontres avec les bénévoles et les associations sont fréquentes.
Des modes d’accueil variés
La diversité des modes d’accueil fait partie des forces de la résidence.
Aujourd’hui, l’établissement propose 45 places en hébergement permanent. Toutes les chambres sont individuelles. Les résidents bénéficient d’un projet de vie et de soins qui tient compte de leurs souhaits et de leurs possibilités.
Une unité d’hébergement renforcée (UHR) de 14 places est réservée à l’accueil de personnes manifestant des troubles du comportement plus sévères.
L’établissement dispose également de 5 places en hébergement temporaire. Elles permettent de proposer des accueils d’urgence, de pallier les absences momentanées des aidants familiaux, de préparer le retour à domicile d’une personne suite à un séjour hospitalier ou encore de faire un premier essai de vie en collectivité avant l’installation définitive dans la résidence.
Un accueil de jour de 6 places complète le dispositif. Il est dédié aux personnes âgées vivant à domicile, présentant des troubles mineurs du comportement, pouvant être associés ou non à la maladie d’Alzheimer. Leur sont proposées tout au long de la journée des activités diversifiées. L’objectif est de stimuler les fonctions intellectuelles et sensorielles, de maintenir l’autonomie dans les gestes de la vie quotidienne, de lutter contre l’isolement, d’offrir un temps de répit pour les familles.
Des initiatives innovantes
Depuis 2004, les équipes de L’Œillet des Pins sont régulièrement formées à l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives via les thérapies non médicamenteuses. Les professionnels ont suivi des enseignements variés (Carpe Diem, la Validation de Naomi Feil...) et utilisent actuellement la méthode Montessori. Celle-ci consiste à inciter les résidents à faire un maximum de choses par eux-mêmes, à mettre en place des activités porteuses de sens ou encore à réfléchir à un environnement propice à leur autonomie. Ces approches ont des effets positifs sur les troubles du comportement, sur les interactions sociales et sur l’autonomie dans les actes de la vie quotidienne.
L’une des toutes dernières innovations mise en place est la création d’un PASA de nuit de 10 places. Ce type de dispositif est réservé aux résidents qui souffrent de déambulation ou d’anxiété nocturnes. On parle de « syndrome des états crépusculaires ». Des rituels sont mis en place pour faciliter l’endormissement. Si les résidents se réveillent, une personne est là pour les rassurer et les accompagner. Un espace spécifique est dédié pour cette prise en charge et sont recensées les thérapies qui fonctionnent le mieux selon chacun : aromathérapie, toucher-massage, relaxation, Montessori... L’objectif est de créer un cercle vertueux : s’ils dorment mieux, les résidents sont plus apaisés et reposés, et les troubles du comportement sont diminués. Ce gain de sommeil permet de partager davantage de moments avec les autres en journée et de profiter des animations et activités. Une baisse des prescriptions de psychotropes peut être notable.
Divers soins de soutien et activités sont en outre proposés quotidiennement : atelier d’éveil tous les matins, atelier de relaxation ou d’expression musicale, goûter-sortie, goûter-concert, ciné-salon, revue de presse, jeux de mémoire, travaux manuels... des rencontres avec les bénévoles et les associations sont fréquentes.
Des modes d’accueil variés
La diversité des modes d’accueil fait partie des forces de la résidence.
Aujourd’hui, l’établissement propose 45 places en hébergement permanent. Toutes les chambres sont individuelles. Les résidents bénéficient d’un projet de vie et de soins qui tient compte de leurs souhaits et de leurs possibilités.
Une unité d’hébergement renforcée (UHR) de 14 places est réservée à l’accueil de personnes manifestant des troubles du comportement plus sévères.
L’établissement dispose également de 5 places en hébergement temporaire. Elles permettent de proposer des accueils d’urgence, de pallier les absences momentanées des aidants familiaux, de préparer le retour à domicile d’une personne suite à un séjour hospitalier ou encore de faire un premier essai de vie en collectivité avant l’installation définitive dans la résidence.
Un accueil de jour de 6 places complète le dispositif. Il est dédié aux personnes âgées vivant à domicile, présentant des troubles mineurs du comportement, pouvant être associés ou non à la maladie d’Alzheimer. Leur sont proposées tout au long de la journée des activités diversifiées. L’objectif est de stimuler les fonctions intellectuelles et sensorielles, de maintenir l’autonomie dans les gestes de la vie quotidienne, de lutter contre l’isolement, d’offrir un temps de répit pour les familles.
Des initiatives innovantes
Depuis 2004, les équipes de L’Œillet des Pins sont régulièrement formées à l’accompagnement des personnes atteintes de maladies neurodégénératives via les thérapies non médicamenteuses. Les professionnels ont suivi des enseignements variés (Carpe Diem, la Validation de Naomi Feil...) et utilisent actuellement la méthode Montessori. Celle-ci consiste à inciter les résidents à faire un maximum de choses par eux-mêmes, à mettre en place des activités porteuses de sens ou encore à réfléchir à un environnement propice à leur autonomie. Ces approches ont des effets positifs sur les troubles du comportement, sur les interactions sociales et sur l’autonomie dans les actes de la vie quotidienne.
L’une des toutes dernières innovations mise en place est la création d’un PASA de nuit de 10 places. Ce type de dispositif est réservé aux résidents qui souffrent de déambulation ou d’anxiété nocturnes. On parle de « syndrome des états crépusculaires ». Des rituels sont mis en place pour faciliter l’endormissement. Si les résidents se réveillent, une personne est là pour les rassurer et les accompagner. Un espace spécifique est dédié pour cette prise en charge et sont recensées les thérapies qui fonctionnent le mieux selon chacun : aromathérapie, toucher-massage, relaxation, Montessori... L’objectif est de créer un cercle vertueux : s’ils dorment mieux, les résidents sont plus apaisés et reposés, et les troubles du comportement sont diminués. Ce gain de sommeil permet de partager davantage de moments avec les autres en journée et de profiter des animations et activités. Une baisse des prescriptions de psychotropes peut être notable.