Chères lectrices, chers lecteurs,
À l’aube de la Semaine Bleue, nous avons, nous aussi, décidé de mettre à l’honneur les seniors ou plutôt les résidents d’EHPAD. Pourtant, force est de constater la difficulté de recueillir la parole de nos aînés et de leurs familles. Une situation qui a tout de même de quoi interroger, car comment œuvrer pour leur bien-être, transformer nos structures d’accueil en véritables lieux de vie si nous ne parvenons pas à entendre leur point de vue. « Désorientation », peur des représailles, pour tenter de comprendre ce phénomène et d’en savoir un peu plus sur leurs véritables besoins, nous nous sommes tournés vers la FNAPAEF, association représentant les personnes âgées et leurs familles.
D’autant que les représentations négatives à l’encontre des EHPAD ont encore la vie dure. Et pas seulement dans les reportages télévisés qui dénoncent les manques de moyens et les conditions de travail des personnels. Une enquête menée par le CRÉDOC, et publiée le 1er octobre dernier, le démontre bien. Pour huit personnes sur dix, entrer en établissement , « c’est perdre son autonomie de choix ». Pour sept sur dix, cela contraint à « voir ses proches dans de moins bonnes conditions », et pour six sur dix, c’est se « mettre en retrait de la société ».
Il faut dire - et l’étude le souligne encore - que l’arrivée en EHPAD se fait la plupart du temps sans préparation, en situation de « crise », entraînant la culpabilité des proches, comme en témoigne encore Christophe dans notre article consacré à sa maman. Même s’il existe, bien heureusement, des résidents satisfaits, se placer de leur point de vue incite néanmoins à mettre en évidence les dysfonctionnements du secteur. Loin de jeter la pierre, d’accuser froidement, l’idée de ce dossier est bien au contraire d’aller dans le sens de tous les professionnels d’EHPAD… Donner la parole pour mieux comprendre et accompagner.
Anaïs Guilbaud
À l’aube de la Semaine Bleue, nous avons, nous aussi, décidé de mettre à l’honneur les seniors ou plutôt les résidents d’EHPAD. Pourtant, force est de constater la difficulté de recueillir la parole de nos aînés et de leurs familles. Une situation qui a tout de même de quoi interroger, car comment œuvrer pour leur bien-être, transformer nos structures d’accueil en véritables lieux de vie si nous ne parvenons pas à entendre leur point de vue. « Désorientation », peur des représailles, pour tenter de comprendre ce phénomène et d’en savoir un peu plus sur leurs véritables besoins, nous nous sommes tournés vers la FNAPAEF, association représentant les personnes âgées et leurs familles.
D’autant que les représentations négatives à l’encontre des EHPAD ont encore la vie dure. Et pas seulement dans les reportages télévisés qui dénoncent les manques de moyens et les conditions de travail des personnels. Une enquête menée par le CRÉDOC, et publiée le 1er octobre dernier, le démontre bien. Pour huit personnes sur dix, entrer en établissement , « c’est perdre son autonomie de choix ». Pour sept sur dix, cela contraint à « voir ses proches dans de moins bonnes conditions », et pour six sur dix, c’est se « mettre en retrait de la société ».
Il faut dire - et l’étude le souligne encore - que l’arrivée en EHPAD se fait la plupart du temps sans préparation, en situation de « crise », entraînant la culpabilité des proches, comme en témoigne encore Christophe dans notre article consacré à sa maman. Même s’il existe, bien heureusement, des résidents satisfaits, se placer de leur point de vue incite néanmoins à mettre en évidence les dysfonctionnements du secteur. Loin de jeter la pierre, d’accuser froidement, l’idée de ce dossier est bien au contraire d’aller dans le sens de tous les professionnels d’EHPAD… Donner la parole pour mieux comprendre et accompagner.
Anaïs Guilbaud