Les directeurs d’EHPAD ont souhaité réagir sur la mesure annoncée par la Ministre de la Santé consistant à déployer des astreintes d’infirmiers de nuit mutualisées.
Si la présence d’infirmiers la nuit peut se révéler être une solution participant à diminuer des hospitalisations évitables et à améliorer la qualité d’accompagnement des résidents, celle-ci ne constitue pas l’urgence actuelle pour les EHPAD. En effet, les professionnels ont besoin de plus de temps pour les repas, la toilette, l’aide au quotidien, la vie sociale, la mise en place de véritables soins relationnels à destination de personnes âgées accueillies de plus en plus dépendantes.
Les mesures financières annoncées sont bien loin de la réalité des besoins sur le terrain, pourtant maintes fois constatées et dénoncées (rapports FIAT-IBORRA, mission RICORDEAU…).
La CNDEPAH reste en attente de solutions concrètes et pérennes.
Il est indispensable de valoriser la qualité de l’accompagnement des résidents, les actions de retour à l’autonomie et de financer les mesures de prévention de façon pérenne.
Le modèle de financement des EHPAD, à bout de souffle, doit être réformé en profondeur.
La CNDEPAH se tient prête à participer à une réflexion et souhaite être partie prenante dans la discussion.
Si la présence d’infirmiers la nuit peut se révéler être une solution participant à diminuer des hospitalisations évitables et à améliorer la qualité d’accompagnement des résidents, celle-ci ne constitue pas l’urgence actuelle pour les EHPAD. En effet, les professionnels ont besoin de plus de temps pour les repas, la toilette, l’aide au quotidien, la vie sociale, la mise en place de véritables soins relationnels à destination de personnes âgées accueillies de plus en plus dépendantes.
Les mesures financières annoncées sont bien loin de la réalité des besoins sur le terrain, pourtant maintes fois constatées et dénoncées (rapports FIAT-IBORRA, mission RICORDEAU…).
La CNDEPAH reste en attente de solutions concrètes et pérennes.
Il est indispensable de valoriser la qualité de l’accompagnement des résidents, les actions de retour à l’autonomie et de financer les mesures de prévention de façon pérenne.
Le modèle de financement des EHPAD, à bout de souffle, doit être réformé en profondeur.
La CNDEPAH se tient prête à participer à une réflexion et souhaite être partie prenante dans la discussion.