« Je veux montrer que l’on peut avoir 23 ans et s’intéresser aux personnes âgées. Si ça peut donner des vocations, c’est déjà formidable ». Le soir de son élection en tant que reine de beauté nationale, Amandine Petit avait choisi sa grande cause : la défense des aînés et le soutien à la recherche médicale en faveur de la lutte contre la maladie d’Alzheimer. Il faut dire que la Miss Normandie de l’époque se dirige alors vers une carrière de directrice de structure gérontologique.
Meneuse à la fibre sociale
Après un Bac ES avec mention, la fibre sociale de la Caennaise l’entraîne vers des études d’infirmière. Suite à son échec au concours – qu’elle impute à un manque de maturité –, la jeune femme se tourne vers un BTS Négociation et Relation Client, qui sied à sa personnalité de meneuse et révèle son appétence pour la gestion d’équipes. Peu encline à se satisfaire d’un échec, la future Miss France 2021 retente le concours infirmier, qu’elle obtient en parallèle de son entrée dans un cursus de management du social et de la santé, à l’IAE de Caen.
Ses expériences passées la poussent à se diriger vers un métier mêlant responsabilités managériales et utilité sociale, puis à se spécialiser dans les structures gérontologiques. « Deux domaines s’offraient à moi : c’était soit les enfants, soit les personnes âgées. La gérontologie était un milieu que je connaissais moins et comme j’ai toujours aimé sortir de ma zone de confort, j’ai sauté le pas », confie-t-elle de sa voix rocailleuse.
Ses expériences passées la poussent à se diriger vers un métier mêlant responsabilités managériales et utilité sociale, puis à se spécialiser dans les structures gérontologiques. « Deux domaines s’offraient à moi : c’était soit les enfants, soit les personnes âgées. La gérontologie était un milieu que je connaissais moins et comme j’ai toujours aimé sortir de ma zone de confort, j’ai sauté le pas », confie-t-elle de sa voix rocailleuse.
Future directrice d’EHPAD
À y regarder de plus près, Amandine Petit est aussi influencée par son expérience personnelle et sa confrontation à la réalité de la vie d’aidant. Car ses passages de concours correspondent au moment auquel sa grand-mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, est prise en charge au domicile de sa tante. « Cela m’a permis de prendre conscience des conséquences de la dépendance sur les personnes, mais aussi sur les proches aidants. Cela m’a aussi donné envie de voir ce qui se passait dans les établissements de santé pour personnes âgées et de comprendre pourquoi ma grand-mère n’y était pas heureuse ».
Ses premiers stages la confortent dans son choix et elle en garde d’excellents souvenirs. Ces périodes auprès des directions l’amènent à donner des coups de main à d’autres services, en cuisine par exemple, et lui permettent de prendre conscience « que sans l’ASH, sans l’infirmière, sans le kiné… Sans toutes ces personnes-là, ça ne fonctionne pas ». Mais aussi à comprendre l’importance du management, de l’humain et du statut de directeur : « Je m’étais dit à l’époque que le jour où je serai moi-même directrice, je mettrais un point d’honneur à aller saluer tous les résidents ».
Ses premiers stages la confortent dans son choix et elle en garde d’excellents souvenirs. Ces périodes auprès des directions l’amènent à donner des coups de main à d’autres services, en cuisine par exemple, et lui permettent de prendre conscience « que sans l’ASH, sans l’infirmière, sans le kiné… Sans toutes ces personnes-là, ça ne fonctionne pas ». Mais aussi à comprendre l’importance du management, de l’humain et du statut de directeur : « Je m’étais dit à l’époque que le jour où je serai moi-même directrice, je mettrais un point d’honneur à aller saluer tous les résidents ».
D’une vocation à un engagement médiatique
Le 19 décembre 2020, c’est pourtant un tout autre destin qui s’ouvre à Amandine Petit, sacrée Miss France 2021 lors d’une cérémonie sans public au Puy-du-Fou. « Au moment de l’élection, j’étais en fin de stage dans une résidence autonomie, se remémore-t-elle. Quand je suis retournée les voir après l’élection, ils étaient super fiers de mon parcours et de m’avoir connue avant ». Commence alors une course effrénée pour l’ambassadrice de beauté, qui met entre parenthèses son Master 2, le temps de vivre pleinement cette nouvelle aventure.
Entre mondanités, plateaux télé, séances de dédicaces et grands festivals, l’ancienne Miss Normandie trouve tout de même le temps de caler des sorties en lien avec les causes qu’elle s’est choisies. Un engagement qui se traduira par des déplacements dans des EHPAD, son soutien à l’association France Alzheimer lors de son passage dans l’émission Les reines du shopping, ou encore une visite à l’Institut Pasteur dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maladie. « Je me suis mis un point d’honneur à toujours œuvrer dans ce sens, car c’était ma vocation. C’est ce qui me correspond et qui me plaît. Au-delà, je sais à quel point mon discours a touché les gens et permis de mettre en lumière la maladie d’Alzheimer, les établissements de santé et les personnes âgées que l’on a autrement tendance à oublier », précise celle qui se perçoit désormais comme « un vecteur d’informations pour quelqu’un qui ne se serait peut-être pas intéressé à ces questions ».
Entre mondanités, plateaux télé, séances de dédicaces et grands festivals, l’ancienne Miss Normandie trouve tout de même le temps de caler des sorties en lien avec les causes qu’elle s’est choisies. Un engagement qui se traduira par des déplacements dans des EHPAD, son soutien à l’association France Alzheimer lors de son passage dans l’émission Les reines du shopping, ou encore une visite à l’Institut Pasteur dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la maladie. « Je me suis mis un point d’honneur à toujours œuvrer dans ce sens, car c’était ma vocation. C’est ce qui me correspond et qui me plaît. Au-delà, je sais à quel point mon discours a touché les gens et permis de mettre en lumière la maladie d’Alzheimer, les établissements de santé et les personnes âgées que l’on a autrement tendance à oublier », précise celle qui se perçoit désormais comme « un vecteur d’informations pour quelqu’un qui ne se serait peut-être pas intéressé à ces questions ».
Sourires et paillettes
« Si je n’avais pas été Miss France, à l’heure actuelle je serais peut-être assistante de direction d’un établissement de santé ». Quelques semaines après la fin de son mandat, le franc-parler d’Amandine Petit l’empêche néanmoins de s’engager sur son avenir professionnel. Si elle n’abandonne pas complètement l’idée de terminer son cursus universitaire, la Miss souhaite pour l’instant se laisser le temps de tester les opportunités offertes par son nouveau statut, que ce soit à la télévision, à la radio ou en tant qu’influenceuse digitale. En parallèle, elle entend profiter de sa notoriété pour poursuivre ses actions en faveur des personnes âgées et de la recherche médicale.
Elle s’imagine, pourquoi pas, devenir marraine d’une association ou mettre son image au service de différents projets d’inclusion sociale, comme l’inauguration de colocations entre étudiants et personnes âgées à laquelle elle a déjà participé… « Je dois à nouveau me rendre à l’Institut Pasteur la semaine prochaine. Je compte également aller à la rencontre des personnes âgées. Je vais essayer, chaque mois, de visiter un établissement de santé [dédié aux personnes âgées, NDRL] ». Pour continuer de voir ce qui y est fait, mais surtout à distribuer « des sourires, de la magie et des paillettes ». « Ça me prend seulement une journée, mais pour les résidents, ça peut redonner de l’énergie, un choc de positivité pour peut-être des semaines », confie-t-elle, consciente que les photos de ses visites finissent souvent en bonne place au milieu des clichés familiaux des pensionnaires.
Et qui sait ? Si un jour son destin la menait finalement à devenir directrice d’une structure pour personnes âgées, elle a déjà en tête l’image de sa résidence idéale… Un endroit lumineux, avec beaucoup de lieux de vie, d’animations, des espaces dédiés aux familles, et qui fait la part belle à l’intergénérationnel. « Je voudrais une base centrale avec des enfants. Pourquoi ne pas faire venir le RAM ou mettre en place une crèche au milieu de l’établissement ».
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici
Elle s’imagine, pourquoi pas, devenir marraine d’une association ou mettre son image au service de différents projets d’inclusion sociale, comme l’inauguration de colocations entre étudiants et personnes âgées à laquelle elle a déjà participé… « Je dois à nouveau me rendre à l’Institut Pasteur la semaine prochaine. Je compte également aller à la rencontre des personnes âgées. Je vais essayer, chaque mois, de visiter un établissement de santé [dédié aux personnes âgées, NDRL] ». Pour continuer de voir ce qui y est fait, mais surtout à distribuer « des sourires, de la magie et des paillettes ». « Ça me prend seulement une journée, mais pour les résidents, ça peut redonner de l’énergie, un choc de positivité pour peut-être des semaines », confie-t-elle, consciente que les photos de ses visites finissent souvent en bonne place au milieu des clichés familiaux des pensionnaires.
Et qui sait ? Si un jour son destin la menait finalement à devenir directrice d’une structure pour personnes âgées, elle a déjà en tête l’image de sa résidence idéale… Un endroit lumineux, avec beaucoup de lieux de vie, d’animations, des espaces dédiés aux familles, et qui fait la part belle à l’intergénérationnel. « Je voudrais une base centrale avec des enfants. Pourquoi ne pas faire venir le RAM ou mettre en place une crèche au milieu de l’établissement ».
Article publié dans le numéro de janvier d'Ehpadia à consulter ici